Suite à un MP qui semble mettre en doute mes explications sur la présence "normale" d'une tension résiduelle sur un circuit électrique normalement non alimenté (interrupteur "ouvert"), je précise mes explications par un schéma de circuit complété par un schéma théorique d'équivalence.

- I est l'interrupteur, avec une très légère résistance éventuelle de fuite Ri (donc de forte valeur)
- C1 est la capacité entre les fils qui vont à l'interrupteur, son impédance (résistance équivalente) est ZC1.
- C2 est la capacité entre les fils qui vont ensuite à la prise ou à la lampe, son impédance est ZC2.
- V est le voltmètre branché au bout, sur la prise ou à la place de la lampe. Son impédance Zv est formée d'une résistance de valeur importante en parallèle avec une faible capacité.
On constate :
- que ZC1 est en parallèle avec Ri,
- que ZC2 est en parallèle avec Zv,
- que les 2 circuits ci-dessus mentionnés sont en série, donc la tension entre phase et neutre (230 V nominale) va se "partager" entre ces 2 réseaux, ce qui explique évidemment que le voltmètre V va forcément indiquer une valeur qui peut varier de quelques Volts à quelques dizaines de Volts, voire une valeur pas trop éloignée de la tension d'alimentation dans un cas extrême !
Je ne fais pas de calculs ici (emploi des "imaginaires"), les matheux peuvent facilement les effectuer après avoir estimé ou mesuré les ordres de grandeurs des différents organes.
Je répète que, malgré la mesure de tension qui peut paraître élevée, il n'y a pas assez d'énergie pour s'électrocuter si les organes en question sont corrects, il suffit d'ailleurs de brancher une petite lampe à incandescence (si on en trouve encore ...) à la place du voltmètre pour s'en convaincre : Elle ne s'allumera pas !