Bonjour,
j'ai lu tout le forum et je crois avoir compris qu' il faut plutôt mettre un ioniseur électronique? à la place d'un adoucisseur ancienne génération
Ce n'est pas tout à fait cela.
Les adoucisseurs actuels sont plus performants que les anciens : moins de sel consommé, moins d'eau de rinçage, plus petits, fiabilité accrue ...
Il reste qu'un adoucisseur supprime en grande partie les composés responsables notamment du tartre mais que leur eau contient en sortie des composés de sodium nettement néfastes à ceux qui ont notamment des problèmes de tension sanguine (à la place du calcium "entartrant" mais bien utile pour la santé).
quelqu' un peut il me dire si je peux l'installer tout seul ou dois je passer par une entreprise pour mettre ce ioniseur .Est ce facile? quelle est la difficulté?
Installation assez facile pour un bricoleur habitué à la plomberie classique.
j'ai fait faire un devis récent : 2560E sans cumulus de 200L avec un adoucisseur 17L de résine NORSTAM allemagne. Que pensez vous de ce devis très cher pour moi
Il manque des précisions pour donner un avis (matériel installé ?).
Apparemment, c'est un adoucisseur "haut de gamme"...
Quel est l'intérêt du "cumulus" pour l'adoucisseur ?
puis je acheter le ioniseur sur internet? avec une garantie appareil?
Oui, voyez les sites de vente.
Garantie ? Voyez ce que proposent les fournisseurs ...
Faut il mettre le ioniseur sur les tuyaux d'eau chaude?
Non, il se place en principe sur l'arrivée d'eau froide potable et évidemment cette eau sera chauffée ensuite ... dans le cumulus par exemple !
PLOMBERIE ADOUCISSEUR D EAU
Modérateur : Modos
bonjour
retour de plusieurs expériences
malgré la présence d'un adoucisseur , le cumulus a quand même été H S par engorgement par une sorte de purée de calcaire , qui reste molle, mais ne s'évacue pas par la vidange ou la purge régulière
un adoucisseur ne supprime donc pas toujours le calcaire, mais manifestement le transforme en micro billes , ce qui le rend non adhérent sur les parois des tuyaux , le dit calcaire se stocke ensuite dans le cumulus , et y reste
qui peut expliquer ce phénomène ??
retour de plusieurs expériences
malgré la présence d'un adoucisseur , le cumulus a quand même été H S par engorgement par une sorte de purée de calcaire , qui reste molle, mais ne s'évacue pas par la vidange ou la purge régulière
un adoucisseur ne supprime donc pas toujours le calcaire, mais manifestement le transforme en micro billes , ce qui le rend non adhérent sur les parois des tuyaux , le dit calcaire se stocke ensuite dans le cumulus , et y reste
qui peut expliquer ce phénomène ??
Bonjour,
Rappel sommaire du fonctionnement d'un adoucisseur classique à résine :
Cette résine, en quantité suffisante selon le débit demandé, a la propriété chimique :
- De retenir du sodium, en fait des "ions sodiques Na+" (de se charger en quelque sorte), lequel sodium est fourni régulièrement par une eau saturée en sel de "cuisine" purifié, c'est à dire du "ClNa" (on dit maintenat du NaCl ...).
- D'échanger ensuite ces ions de sodium contre ceux de calcium (Ca2) qui sont responsables, dans l'eau "dure" d'arrivée, de dépôts de tartre entre autres (le sodium n'entartre pas et favorise le "moussage" avec des produits lavants).
- De pouvoir se régénérer, c'est à dire évacuer lorsque c'est nécessaire toutes les charges accumulées de calcium par un simple brassage/rinçage vers l'égout, puis de se recharger évidemment en sodium avec du sel comme indiqué au début.
Donc, à la sortie d'un adoucisseur, il n'y a plus de calcium, donc plus de risque de dépôt de tartre, c'est de l'eau complètement "douce" dans laquelle, je le répète, le calcium a été remplacé par du sodium. Cette eau est à zéro "degré hydrotimétrique" (1 degré est 10 mg de calcaire insoluble par litre).
Cette eau est impropre à la consommation humaine, c'est officiel (voir nota pour un exemple), et en plus elle est corrosive, elle ronge les tuyauteries et réservoirs métalliques.
En général, on la mélange alors avec un peu d'eau dure (système by-pass) pour obtenir une eau un peu plus "acceptable", par exemple entre 8 et 12 degrés hydrotimétriques.
Oui, mais le sodium peut provoquer par réactions des dépôts qui ne sont pas ce tartre "collant", mais parfois un genre de boue légère que l'on retrouve dans des "cumulus". De plus, l'eau d'arrivée contient des quantités relatives de matières non nocives qui peuvent augmenter de façon notable cette boue résiduelle.
nota d'un exemple relevé sur Wikipedia : Soit une eau dure de 40 degrés hydrotimétriques, c'est courant, traitée dans un adoucisseur pour ressortir à 10 degrés, c'est aussi très courant. La quantité de sodium (environ 230 mg par litre) dépasse le seuil officiel français qui est de 200 mg ! De toute façon, il n'est pas recommandé de consommer de l'eau adoucie par ce procédé ...
En complément, certains adoucisseurs ont des systèmes annexes de "purification" de l'eau, comme des osmoseurs (osmose inverse) et des "désioniseurs".
Rappel sommaire du fonctionnement d'un adoucisseur classique à résine :
Cette résine, en quantité suffisante selon le débit demandé, a la propriété chimique :
- De retenir du sodium, en fait des "ions sodiques Na+" (de se charger en quelque sorte), lequel sodium est fourni régulièrement par une eau saturée en sel de "cuisine" purifié, c'est à dire du "ClNa" (on dit maintenat du NaCl ...).
- D'échanger ensuite ces ions de sodium contre ceux de calcium (Ca2) qui sont responsables, dans l'eau "dure" d'arrivée, de dépôts de tartre entre autres (le sodium n'entartre pas et favorise le "moussage" avec des produits lavants).
- De pouvoir se régénérer, c'est à dire évacuer lorsque c'est nécessaire toutes les charges accumulées de calcium par un simple brassage/rinçage vers l'égout, puis de se recharger évidemment en sodium avec du sel comme indiqué au début.
Donc, à la sortie d'un adoucisseur, il n'y a plus de calcium, donc plus de risque de dépôt de tartre, c'est de l'eau complètement "douce" dans laquelle, je le répète, le calcium a été remplacé par du sodium. Cette eau est à zéro "degré hydrotimétrique" (1 degré est 10 mg de calcaire insoluble par litre).
Cette eau est impropre à la consommation humaine, c'est officiel (voir nota pour un exemple), et en plus elle est corrosive, elle ronge les tuyauteries et réservoirs métalliques.
En général, on la mélange alors avec un peu d'eau dure (système by-pass) pour obtenir une eau un peu plus "acceptable", par exemple entre 8 et 12 degrés hydrotimétriques.
Oui, mais le sodium peut provoquer par réactions des dépôts qui ne sont pas ce tartre "collant", mais parfois un genre de boue légère que l'on retrouve dans des "cumulus". De plus, l'eau d'arrivée contient des quantités relatives de matières non nocives qui peuvent augmenter de façon notable cette boue résiduelle.
nota d'un exemple relevé sur Wikipedia : Soit une eau dure de 40 degrés hydrotimétriques, c'est courant, traitée dans un adoucisseur pour ressortir à 10 degrés, c'est aussi très courant. La quantité de sodium (environ 230 mg par litre) dépasse le seuil officiel français qui est de 200 mg ! De toute façon, il n'est pas recommandé de consommer de l'eau adoucie par ce procédé ...
En complément, certains adoucisseurs ont des systèmes annexes de "purification" de l'eau, comme des osmoseurs (osmose inverse) et des "désioniseurs".
ne pas monter bien haut, peut être ... mais tout seul !
Bonjour,
Les antitartres électroniques peuvent être efficaces. Il s'agit de matériels qui soumettent l'eau à un champ électrique à des fréquences variables relativement basses (autour de 10kHz). Ils conduisent le calcaire à rester en suspension dans l'eau sous forme d'aragonite au lieu de se déposer sur les parois des tuyaux sous forme de calcite incrustante (changement du système de cristallisation).
Ce procédé ne fonctionne pas toujours partout (en fonction de la composition de l'eau), mais est utilisé dans des installations de grandes dimensions dans des distributions publiques (avec des installations onéreuses). Ce n'est donc pas un piège à gogos.
Pour le particulier, il faut , à mon point de vue:
- savoir que les aimants permanents ne servent à rien.
-savoir que pour que l'efficacité soit la plus grande possible il faut disposer d'un matéreil à fréquences multiples ou à fréquence variable.
- savoir que ce dispositif n'a aucune influence sur la composition de l'eau ni sur son caractère potable, ce qui permet de le placer sur le tuyau d'alimentation général ce qui n'est pas le cas des adoucisseurs qui ne doivent être mis que sur les circuits d'eau chaude. Il est en effet très déconseillé de boire l'eau permutée qui en sort qui contient trop de sel (carbonate de sodium) comme l'indique Totor.
J'ai, pour ma part, utilisé un appareil que j'ai construit sur la base d'un kit, sur l'eau distribuée à Versailles qui est calcaire, avec entière satisfaction pendant des années: pas d'entartrage d'un échangeur à plaque d'une chaudière à condensation par exemple. il m'a couté trois sous.
Un appareil d'un bon fabricant, avec une plage de fréquence suffisante entre 5 kHz et 15 kHz, a le plus de chance de vous satisfaire. Il ne faut, à mon sens, ni rester au bas de gamme (la puissance demandée est faible mais le champ électrique nécessaire doit être suffisamment intense pour avoir une action) ni prendre des matériel trop chers qui peuvent ne pas être efficaces dans votre cas, sauf si le fournisseur vous garantit l'efficacité par un réglage dont il prend la responsabilité.
En conclusion, si cela marche, c'est bien préférable à l'adoucisseur qui coûte plus cher et induit diverses servitudes d'installation et d'utilisation comme c'est expliqué par Totor.
Ajoutons que l'osmose inverse n'est utilisée que dans des cas très particuliers. Il s'agit d'un procédé de séparation par membrane sous haute pression généralement utilisée pour dessaliniser l'eau de mer.
Les antitartres électroniques peuvent être efficaces. Il s'agit de matériels qui soumettent l'eau à un champ électrique à des fréquences variables relativement basses (autour de 10kHz). Ils conduisent le calcaire à rester en suspension dans l'eau sous forme d'aragonite au lieu de se déposer sur les parois des tuyaux sous forme de calcite incrustante (changement du système de cristallisation).
Ce procédé ne fonctionne pas toujours partout (en fonction de la composition de l'eau), mais est utilisé dans des installations de grandes dimensions dans des distributions publiques (avec des installations onéreuses). Ce n'est donc pas un piège à gogos.
Pour le particulier, il faut , à mon point de vue:
- savoir que les aimants permanents ne servent à rien.
-savoir que pour que l'efficacité soit la plus grande possible il faut disposer d'un matéreil à fréquences multiples ou à fréquence variable.
- savoir que ce dispositif n'a aucune influence sur la composition de l'eau ni sur son caractère potable, ce qui permet de le placer sur le tuyau d'alimentation général ce qui n'est pas le cas des adoucisseurs qui ne doivent être mis que sur les circuits d'eau chaude. Il est en effet très déconseillé de boire l'eau permutée qui en sort qui contient trop de sel (carbonate de sodium) comme l'indique Totor.
J'ai, pour ma part, utilisé un appareil que j'ai construit sur la base d'un kit, sur l'eau distribuée à Versailles qui est calcaire, avec entière satisfaction pendant des années: pas d'entartrage d'un échangeur à plaque d'une chaudière à condensation par exemple. il m'a couté trois sous.
Un appareil d'un bon fabricant, avec une plage de fréquence suffisante entre 5 kHz et 15 kHz, a le plus de chance de vous satisfaire. Il ne faut, à mon sens, ni rester au bas de gamme (la puissance demandée est faible mais le champ électrique nécessaire doit être suffisamment intense pour avoir une action) ni prendre des matériel trop chers qui peuvent ne pas être efficaces dans votre cas, sauf si le fournisseur vous garantit l'efficacité par un réglage dont il prend la responsabilité.
En conclusion, si cela marche, c'est bien préférable à l'adoucisseur qui coûte plus cher et induit diverses servitudes d'installation et d'utilisation comme c'est expliqué par Totor.
Ajoutons que l'osmose inverse n'est utilisée que dans des cas très particuliers. Il s'agit d'un procédé de séparation par membrane sous haute pression généralement utilisée pour dessaliniser l'eau de mer.