On sait qu'avec un mur isolé, il faut mettre le pare vapeur coté chaud et humide et si besoin un pare-pluie perméable à la vapeur d'eau coté extérieur ; de cette manière, la vapeur d'eau venant de l'intérieur (chaud et humide) ne migre pas dans l'isolant où se trouve le point de rosée, d'où condensation et désordres. Parfait, on comprends.
Mais cette séquence de parois (revêtement intérieur, pare-vapeur, isolant, pare pluie, ...) est conçue pour une maison chauffée l'hiver, le coté extérieur étant moins humide et plus froid.
Or il y a divers cas, pas si exotiques que ça, où le coté plus humide et plus chaud est à l'extérieur. J'en cite plusieurs :
- un coté enterré, humide et vers dix degrés, la maison temporairement inhabitée et plus froide ;
- deux logements mitoyens où tantôt l'un est habité chauffé, l'autre étant inhabité non chauffé, la situation s'inversant parfois.
- l'été, il peut faire plus chaud et humide dehors.
On ne peut guère changer le coté du pare-vapeur quand on part en vacances (je plaisante).
On peut certes chauffer toute l'année... Dur-dur pour une résidence secondaire de montagne.
Mais peut-on concevoir / réaliser une structure qui supporte les deux situations (le coté plus chaud et humide est tantôt dedans, tantôt dehors) ? Un doublage du genre placomur ou briques creuses classiques peut-il contribuer ?
