Bonjour,
J'ai un gros probleme d'evacuation des gaz de ma chaudiere depuis Dimanche.
Je vous explique le probleme:
Dimanche(jour de grand vent à Paris) en rentrant dans ma cuisine où se trouve la chaudiere au gaz j'ai senti une odeur que j'ai prise pour du gaz, vu la chaudiere qui semblait tourner plus que d'habtiude, et de la buée sur les vitres.
J'ai donc ouvert les fenetres, et appelé Gaz de France. Ils ont verifié qu'il n'y avait pas de fuite de gaz, m'ont dit que l'odeur etait surement du monoxyde de carbone (je croyais que c'etait inodore...), m’ont dit que j’avais un pb de chaudiere, et coupé le gaz. Me voila donc sans chauffage ni eau chaude.
Lundi le chauffagiste est venu, m’a dit que la chaudiere (qui avait été reviséee il y a 10 jours) était OK, mais que les gaz ne pouvaient pas s’evacuer, soit parce qu’il fallait ramoner le conduit, soit, plus probablement selon eux, parce que le grand vent « refoulait » les gaz, et qu’il fallait poser un « chapeau » sur le conduit sur le toit, et qu’avec ça le probleme serait réglé.
J’ai donc appelé un ramoneur, qui m’a dit la meme chose (il faut un chapeau), qui en a profité pour ramoner le conduit (qui était nickel selon lui) et est monté sur le toit (Je suis au 5e d’un immeuble de 7 etages), mais là il s’est aperçu que le conduit était difficilement accessible pour lui, qu’il fallait donc faire appel à des « cordistes » pour poser le chapeau.
J’ai donc contacté une société de cordistes, qui était d’abord d’accord pour venir, mais qui là me dit qu’il faut d’abord qu’un plombier-chauffagiste avec qui ils travaillent vienne voir, car pour eux (alors qu’ils n’ont rien vu) « c’est plus un probleme « de fond », les chapeaux ça ne se pose pas à Paris, on n’a jamais vu ça, et en plus ça ne sert à rien ».
Je precise que la chuadiere est neuve (1 an), le conduit ramoné, et que depuis 1 an et demi qu’on est ici on n’a jamais eu ce genre de probleme.
Que faire ? Qui croire ? Merci d’avance de vos conseils, je suis assez desemparé (et j’ai froid !)
Probleme evacuation gaz chaudiere
Modérateur : Modos
Bonjour,
Pour un bon tirage :
D'abord, il faut que le conduit ne soit pas obstrué, mais je pense que c'est le cas pour vous après ramonage (sinon, un jour, j'ai rencontré un problème qui était dû à un nid de moineaux qui était tombé dans la cheminée !).
Ce conduit doit être en bon état, sans fissure ou ouverture anormale dans sa longueur.
Ensuite, il faut que ce conduit débouche sur le toit (extrémité de la cheminée) au dessus de l'arête de ce toit, sinon, effectivement, un vent rabattant (latéral) peut renvoyer les gaz vers la chaudière. Si cela n'est pas possible, dans un cas extrême, même à Paris (car je l'ai parfois constaté), on place un chapeau coudé "orientable" sur la cheminée de façon qu'avec l'effet girouette de ce chapeau, la sortie des gaz soit toujours opposée à l'arrivée du vent, ce qui favorise d'ailleurs le tirage.
Enfin, et surtout, il faut que les gaz à évacuer soient chauds, c'est à dire à une température bien supérieure à celle de l'air ambiant, afin que leur densité soit moindre et qu'ils "montent" spontanément.
Dans les cas de chaudières à condensation, pour pallier cette insuffisance de température, on ajoute parfois dans le conduit un système d'aspiration afin d'évacuer "de force" les gaz (genre VMC).
Notez enfin que, pour un bon tirage, la chaudière doit obligatoirement disposer d'une arrivée d'air frais convenable au sol (au moins 1 dm²). Le manque de cette arrivée se traduit non seulement par un mauvais tirage, mais aussi par la production de monoxyde de carbone CO, gaz effectivement inodore et incolore, mais qui est un poison redoutable pour qui le respire, même à faible dose (maux de tête puis perte progressive de connaissance).
A ne pas confondre avec le dioxyde de carbone, ou gaz carbonique CO2, qui résulte d'une combustion normale et qui est un gaz neutre à ce stade, malheureusement un peu plus lourd que l'air, d'ou la nécessité qu'il soit "chaud" pour l'alléger.
Que dire de plus ?
Pour un bon tirage :
D'abord, il faut que le conduit ne soit pas obstrué, mais je pense que c'est le cas pour vous après ramonage (sinon, un jour, j'ai rencontré un problème qui était dû à un nid de moineaux qui était tombé dans la cheminée !).
Ce conduit doit être en bon état, sans fissure ou ouverture anormale dans sa longueur.
Ensuite, il faut que ce conduit débouche sur le toit (extrémité de la cheminée) au dessus de l'arête de ce toit, sinon, effectivement, un vent rabattant (latéral) peut renvoyer les gaz vers la chaudière. Si cela n'est pas possible, dans un cas extrême, même à Paris (car je l'ai parfois constaté), on place un chapeau coudé "orientable" sur la cheminée de façon qu'avec l'effet girouette de ce chapeau, la sortie des gaz soit toujours opposée à l'arrivée du vent, ce qui favorise d'ailleurs le tirage.
Enfin, et surtout, il faut que les gaz à évacuer soient chauds, c'est à dire à une température bien supérieure à celle de l'air ambiant, afin que leur densité soit moindre et qu'ils "montent" spontanément.
Dans les cas de chaudières à condensation, pour pallier cette insuffisance de température, on ajoute parfois dans le conduit un système d'aspiration afin d'évacuer "de force" les gaz (genre VMC).
Notez enfin que, pour un bon tirage, la chaudière doit obligatoirement disposer d'une arrivée d'air frais convenable au sol (au moins 1 dm²). Le manque de cette arrivée se traduit non seulement par un mauvais tirage, mais aussi par la production de monoxyde de carbone CO, gaz effectivement inodore et incolore, mais qui est un poison redoutable pour qui le respire, même à faible dose (maux de tête puis perte progressive de connaissance).
A ne pas confondre avec le dioxyde de carbone, ou gaz carbonique CO2, qui résulte d'une combustion normale et qui est un gaz neutre à ce stade, malheureusement un peu plus lourd que l'air, d'ou la nécessité qu'il soit "chaud" pour l'alléger.
Que dire de plus ?
ne pas monter bien haut, peut être ... mais tout seul !
Bonjour,
Soyez sans crainte si tout semble être rentré "dans l'ordre". Les 2 détecteurs dont vous parlez sont un "plus" pour votre sécurité.
J'ai oublié de vous signaler que sur la plupart des chaudières à gaz modernes, on peut installer (si ce n'est déjà fait) un petit capteur de température au niveau de la partie haute du corps de chauffe, légèrement déporté.
Ce capteur (en général un "bilame") se raccorde électriquement en série avec le système de sécurité interne de la chaudière (dont le capteur classique du corps de chauffe).
Son fonctionnement : Lorsque la chaudière est allumée (chauffage en cours), ce capteur ajouté ne chauffe pas assez pour agir, sauf s'il y a refoulement des gaz brûlés pour une raison quelconque.
De plus, il n'est pas onéreux à l'achat et est facile à monter. C'est curieux que le chauffagiste ne vous en ait pas parlé ?
Soyez sans crainte si tout semble être rentré "dans l'ordre". Les 2 détecteurs dont vous parlez sont un "plus" pour votre sécurité.
J'ai oublié de vous signaler que sur la plupart des chaudières à gaz modernes, on peut installer (si ce n'est déjà fait) un petit capteur de température au niveau de la partie haute du corps de chauffe, légèrement déporté.
Ce capteur (en général un "bilame") se raccorde électriquement en série avec le système de sécurité interne de la chaudière (dont le capteur classique du corps de chauffe).
Son fonctionnement : Lorsque la chaudière est allumée (chauffage en cours), ce capteur ajouté ne chauffe pas assez pour agir, sauf s'il y a refoulement des gaz brûlés pour une raison quelconque.
De plus, il n'est pas onéreux à l'achat et est facile à monter. C'est curieux que le chauffagiste ne vous en ait pas parlé ?
ne pas monter bien haut, peut être ... mais tout seul !
