Bonjour !
Interessant le paragraphe concernant la VMI, je n'en avais jamais entendu parler. J'émets toutefois quelques reserves sur ce procédé :
En rénovation dans un batiment ancien, on a des fuites d'air partout, forcément. (ouvrants, joints des plaques de parements, prises electriques, luminaires encastrés, jonctions placo-poutre en toiture...)
Avec une VMC, on met la maison en depression. Le risque : des flux d'entrée d'air froid parasites pas très agréables au niveau des ouvrants, et des fuites citées précedemment. C'est désagréable lorsqu'on passe juste à coté, mais ça s'arrète là.
La VMI met la maison sous pression par contre. Et là rien ne va plus, parce que forcément ça fuit où ça peut, par les sorties prévues bien sur mais pas seulement. Ca fuira par TOUS les trous, les ouvrants, (ça encore on s'en fiche), mais bien plus grave à mon sens aussi vers la toiture, au travers des jonctions placo-poutres pas (ou plus) étanches, des combles non étanches à l'air, des bandes de joints mal faites, des fissures, des jonctions entre les tableaux d'isolant et les fenètres qui perdent de leur étanchéité avec le temps, des trous pour les luminaires dans les faux plafonds etc... et là c'est le drame, parce que ça passe derrière du coup, mais attention on parle
d'air vicié chargé d'humidité, qui va se faire un plaisir de condenser sa flotte dans l'isolant, et sur les bois de toiture qui sont glacés (et en BOIS !! Gare aux champignons !!!).
Le paradoxe, c'est que c'est une idée qui serait à la limite recevable en rénovation, dans la mesure ou cela necessite peu de travaux. Sauf que dans ce cas, les inconvénients sont énormes, au point de mettre en péril le batiment (condensation dans la charpente et l'isolant de toiture).
Pour que ça marche, il faudrait une maison moderne bioclimatique, 100% étanche... Seulement en construction, ce serait stupide de ne pas opter directement pour une VMC double flux.
Bref... On dirait bien une "fausse bonne idée..."