J'ai retrouvé des notes de travail sur les moteurs, de l'époque où je n'étais pas en retraite, il y a longtemps, houuuuu.... (car je suis plus à l'aise dans l'électronique qu'avec l'électricité industrielle) :
- On ne peut faire varier raisonnablement la vitesse d'un moteur électrique monophasé asynchrone ordinaire qu'en agissant sur sa TENSION d'alimentation. Et encore, en le chargeant mécaniquement par l'utilisation prévue, car à vide, il voudra TOUJOURS tourner à peu près à la même vitesse (hormis le freinage par ses paliers...).
- La valeur du condensateur à placer sur un moteur triphasé 400 V (ou 380 V dans le temps) pour le faire fonctionner en monophasé 230 V en couplage triangle est au moins de 8 microfarads par 100 Watts, la valeur qui peut aller jusqu'au double doit être essayée "sur le tas", cela dépend du mode de bobinage. Prendre évidemment un condensateur non polarisé (diélectrique papier ou plastique) de tension de tenue d'au moins 400 V, sinon 630 V (c'est mieux).
Attention au sens de branchement sur le moteur pour qu'il tourne dans le bon sens.
Rappel : la phase sur une borne, le neutre sur une 2e borne, le condensateur entre la 3e borne et la 1ère ou la 2e selon le sens de rotation.
En général, le couple de démarrage est considérablement réduit et on ne retrouve après que 25 % environ de la puissance initiale lorsqu'il était en 400 V triphasé.
Donc, à mon avis, ce bidouillage NE VAUT PAS LE COUP !
Mais bonne fin d'année quand même à tous... Ouf !
de
Thierry Gallauziaux