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Bonjour, sur un mur porteur en brique creuse (ep20) je veux agrandir une porte existante.
Comme traiter le cas du linteaux ?
J'ai identifié 2 solutions:
1) Enlever le linteaux existant et en refaire un qui prend en compte toute la largeur de la nouvelle porte --> Bof bof
2) Faire un demi-linteau pour prendre en compte la nouvelle ouverture.
Demi linteau qui reposerait sur le premier linteau de la porte (je ne sais pas si je suis clair)
Quel sont vos conseils et retour d'experience.
Merci
je partage l'avis de Walter, que je salue au passage
un linteau de 1.90 m n' a rien à voir avec un de 80 cm
un linteau est certes une poutre, mais il faut qu'il s'appuie sur quelque chose apte à supporter
dans votre cas vous multipliez par plus de 2 les charges à reprendre, ceci nécessite déjà une étude sérieuse et après l'exécution est très délicate - en restant à la portée d'un bricoleur bien équipé et ayant une certaine expérience en maçonnerie
Avec le temps et la patience, la feuille de murier devient soie
les choses sont plus claires
primo il s'agit d'une cloison - ce sera donc plus facile - au vu de ce qui reste au dessus je casserai jusqu'en haut et je reconstruirai au dessus du nouveau linteau en carreau de gypse par exemple
secondo il faudra que ce linteau appuie sur des jambages en béton, on ne peut pas le faire porter par une cloison en brique
tercio il y a un poteau à couper - alors la ? que supporte ce poteau ? il faudra que le linteau reprenne sa charge
attention pour le couper, s'il est porteur, il ne faut pas qu'il bouge d'un iota
Avec le temps et la patience, la feuille de murier devient soie
Êtes vous certain de l'existance d'un linteau au dessus de la porte actuelle ? Le mur porteur soutient-il la charpente ? Votre premier message manquait un peu de précision et la photo un peu de luminosité.
C'est plus clair comme ceci :
La différence entre le génie et la bêtise, c'est que le génie a ses limites
Apparemment, le rang de briques qui se trouve au dessus du linteau de la porte actuelle semble ne pas être constitué de briques entières mais de demi briques : n'y a-t-il pas là un chaînage qui ceinture toute la construction ?
La différence entre le génie et la bêtise, c'est que le génie a ses limites
Il existe certainement une solution : c'est de procéder en deux étapes :
- entailler une des faces du mur sur la moitié de son épaisseur, ferailler et bourrer de mortier
- après séchage complet (15 jours) entailler la face opposée, ferailler et bourrer de mortier.
Après 15 jours supplémentaires, on pourrait ensuite ouvrir sous ce linteau fait en deux étapes.
C'est en tous cas ce que j'aurais fait. Mais est-ce très orthodoxe et sans risques ? je n'en sais rien.
Une modification faite sur ce message
La différence entre le génie et la bêtise, c'est que le génie a ses limites
c'est effectivement une technique Walter
l'autre façon de procéder c'est d'étayer au dessus, démolir, refaire le linteau et combler le vide au dessus
j'ai comme ça transformé 3 ouvertures de 80 cm séparées par un pilier de 50 cm en 1 ouverture de 2.10 m et une autre que j'ai agrandi - je peux vous envoyer des photos......c'est énorme comme travail,
sur un chantier j'ai conservé les anciens linteaux en pierre - il m' a fallu mettre en place 10 étais au total - en tendant le dos sous ce chateau de cartes......
autre technique que j'avais "calculé" pour un copain: perforer la paroie de 30 X 30 au droit des appuis du nouveau linteau, couler de chaque coté une poutre en béton armé- ces poutres sont reliées entre elles au droit des trous des appuis et par des barres diwidag de précontrainte pour reprendre la charge par simple monopolisation du frottement (les barres de précontraintes ont été mises en tension à la clé dynamométrique par paliers de serrage)
on prend généralement 0.5 de coefficient de frottement en le béton et la maçonnerie existante
c'est une technique couremment utilisée pour reprendre des appuis de pont
Avec le temps et la patience, la feuille de murier devient soie
