question à matheysinus
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question à matheysinus
peux-tu m'expliquer comment réaliser les calculs pour dimensionner un solivage?
par avance merci beaucoup.
cordialement
par avance merci beaucoup.
cordialement
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je reprend tes propos sur les dimensionnements de solives et je ne comprend pas tout.
peux-tu m'expliquer en détail quel est ta démarchede calcul.
je site:
Chers amis bonsoir,
Vous êtes nombreux à poser la question de la dimension des poutres pour supporter un plancher....
Si vous permettez je vais vous donner quelques règles simples
Il faut savoir que le dimensionnement n'est pas, dans les cas généraux, une question de résistance mais une question de flèche (déformation sous les charges) qui est limitée pour un plancher d'habitation à 1/300
C'est à dire: 3 m de portée = 300 cm --> flèche maxi 300/300 = 1 cm
Pour une poutraison "normale" avec un espacement de 60 cm, un plancher de 22 mm et un revétement de sol avec des surcharges normales de 125 Kg/m2
la hauteur des poutres doit être de 1/20 de la portée
moins haut vous aurez un plancher inconfortable qui "danse" sous les pas, un parquet qui craque
De plus pour que la poutre soit stable, il ne faut pas que sa largeur soit inférieure au tiers de sa hauteur.
On choisira dans les produits normalisés le profil qui s'approche le plus de ces dimensions, en choisissant de préférence la taille plutôt au dessus.
Bien évidemment par exemple pour un plancher au dessus d'un garage pour y stocker le matériel de camping et les habits de carnaval, le profil en dessous conviendra, il ne cassera pas (attention à la vaisselle et aux bouquins - c'est très lourd)
Nota: par exemple pour une portée de 4 m
4 m = 400 cm -- hauteur : 400 / 20 = 20
largeur mini 20/3 = environs 7cm
on choisira un 8 X 22 (22 > 20 théorique et 8 > 22/3)
pour mon plancher de garage un 6 X 18 ira...mais il dansera sous mes pas
L'appui sur la maçonnerie sera normalement de la moitié de la hauteur de la poutre + 5 cm de "sécurité"
Pour ma poutre de 8 X 22 cela donne: 22 / 2 = 11
11 + 5 = 16 cm minimum
Faites en bon usage, ce petit message ne m'empêchera pas de répondre à vos questions pour des cas "particuliers" ou une "confirmation" de dimensionnement
peux-tu m'expliquer en détail quel est ta démarchede calcul.
je site:
Chers amis bonsoir,
Vous êtes nombreux à poser la question de la dimension des poutres pour supporter un plancher....
Si vous permettez je vais vous donner quelques règles simples
Il faut savoir que le dimensionnement n'est pas, dans les cas généraux, une question de résistance mais une question de flèche (déformation sous les charges) qui est limitée pour un plancher d'habitation à 1/300
C'est à dire: 3 m de portée = 300 cm --> flèche maxi 300/300 = 1 cm
Pour une poutraison "normale" avec un espacement de 60 cm, un plancher de 22 mm et un revétement de sol avec des surcharges normales de 125 Kg/m2
la hauteur des poutres doit être de 1/20 de la portée
moins haut vous aurez un plancher inconfortable qui "danse" sous les pas, un parquet qui craque
De plus pour que la poutre soit stable, il ne faut pas que sa largeur soit inférieure au tiers de sa hauteur.
On choisira dans les produits normalisés le profil qui s'approche le plus de ces dimensions, en choisissant de préférence la taille plutôt au dessus.
Bien évidemment par exemple pour un plancher au dessus d'un garage pour y stocker le matériel de camping et les habits de carnaval, le profil en dessous conviendra, il ne cassera pas (attention à la vaisselle et aux bouquins - c'est très lourd)
Nota: par exemple pour une portée de 4 m
4 m = 400 cm -- hauteur : 400 / 20 = 20
largeur mini 20/3 = environs 7cm
on choisira un 8 X 22 (22 > 20 théorique et 8 > 22/3)
pour mon plancher de garage un 6 X 18 ira...mais il dansera sous mes pas
L'appui sur la maçonnerie sera normalement de la moitié de la hauteur de la poutre + 5 cm de "sécurité"
Pour ma poutre de 8 X 22 cela donne: 22 / 2 = 11
11 + 5 = 16 cm minimum
Faites en bon usage, ce petit message ne m'empêchera pas de répondre à vos questions pour des cas "particuliers" ou une "confirmation" de dimensionnement
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une chose encore qui m'interpelle:
au post "CALCUL DE POUTRE PORTEUSE", je souhaiterai savoir comment tu peux dire si une section de poutre porteuse de solivage passe ou non sans connaître:
1°) la bande de chargement de la poutre,
2°) la composition (le poid du plancher) complète du plancher,
3°) si il y a ou non une isolation prévue + plafond suspendu
4°) la destination de la ou des pièces créées,
5°) les emplacements précis des cloisons ainsi que leur composition pour un poid ponctuel, donc calcul avec une charge nodale
6°) le type de liaison entre solives et porteuse pour un dimensionnement précis en fonction des assemblages souhaités,
7°) eventuellement si cette porteuse fait également office d'entrait de ferme latine ou sur blochets,
8°) en cas de salle de bains l'emplacement précis de la baignoire qui une fois remplie fait facilement dans les 500 kg (approximation en fonction des baignoires) avec une ou plusieurs personnes dedans,
9°) un entraxe de solive équivalent à une division régulière des longueurs de panneaux utile employer pour le plancher qui évite les découpes et permet un support à chaque extrémité de panneaux qui est obligatoire celon le DTU et les AT des fabriquants, voir un collage des joints d'extrémité en fonction du revêtement de plancher fini et du type de panneau employé,
10°) éventuellement des dilatations en fonction des surfaces de planchers et des matériaux utilisés.
cela me semble indispensable pour un calcul et du peu que j'en sais et entendu parler avec ma petite expérience de chantier.
enfin comment calculs tu une surface d'appui en extrémité de solive ou de porteuse sans connaître les réactions d'appui qui sont fonction des charges qui s'exerce sur ton solivage et savoir si le support (type siporex ou ytong) et suffisament résistant pour supporter ces efforts???
cordialement
au post "CALCUL DE POUTRE PORTEUSE", je souhaiterai savoir comment tu peux dire si une section de poutre porteuse de solivage passe ou non sans connaître:
1°) la bande de chargement de la poutre,
2°) la composition (le poid du plancher) complète du plancher,
3°) si il y a ou non une isolation prévue + plafond suspendu
4°) la destination de la ou des pièces créées,
5°) les emplacements précis des cloisons ainsi que leur composition pour un poid ponctuel, donc calcul avec une charge nodale
6°) le type de liaison entre solives et porteuse pour un dimensionnement précis en fonction des assemblages souhaités,
7°) eventuellement si cette porteuse fait également office d'entrait de ferme latine ou sur blochets,
8°) en cas de salle de bains l'emplacement précis de la baignoire qui une fois remplie fait facilement dans les 500 kg (approximation en fonction des baignoires) avec une ou plusieurs personnes dedans,
9°) un entraxe de solive équivalent à une division régulière des longueurs de panneaux utile employer pour le plancher qui évite les découpes et permet un support à chaque extrémité de panneaux qui est obligatoire celon le DTU et les AT des fabriquants, voir un collage des joints d'extrémité en fonction du revêtement de plancher fini et du type de panneau employé,
10°) éventuellement des dilatations en fonction des surfaces de planchers et des matériaux utilisés.
cela me semble indispensable pour un calcul et du peu que j'en sais et entendu parler avec ma petite expérience de chantier.
enfin comment calculs tu une surface d'appui en extrémité de solive ou de porteuse sans connaître les réactions d'appui qui sont fonction des charges qui s'exerce sur ton solivage et savoir si le support (type siporex ou ytong) et suffisament résistant pour supporter ces efforts???
cordialement
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calcul de solivage
il faut déterminer les charges à reprendre
Connaissant le moment de flexion, comme sigma =M*v/I
on en déduit v/I (module de résistance) = M*sigma (attention aux unités - il faut être cohérent)
Le I/v d'une section rectangulaire est égal à b*h^2 / 6 - de la on en déduit la section b * h nécessaire
Ensuite on vérifie la flèche - sous une charge uniformément répartie:
f=(5*Q*l^3) / (384*E*I)
Le module d'Young - E - du bois est d'environs 10 000 Mpa
I est l'inertie de la section - I = b*h^3 / 12
si la flèche est trop importante on augmente la section
Quand on a trouvé la bonne section pour la flèche - on recommence le calcul des contraintes - en incluant le poids propre
Pour du bois on limite généralement à 6 Mpa - on peut aller jusqu'à 9 dans du chêne
C'est presque toujours les conditions de flèche qui sont déterminantes - à moins d'avoir des charges de plancher très élevées
Pour mouliner tout cela j'ai des petits logiciels "maison" -mais je me refuse à les diffuser à qui n'a pas un minimum de culture technique....
il n' y a rien de tel que des programmes informatiques pour faire des calculs faux -idem avec les calculettes.......
Personnellement je commence toujours par déterminer mes ordres de grandeur avec une bonne vieille règle à calcul, un bloc de papier, un crayon et un peu de matière grise...
Connaissant le moment de flexion, comme sigma =M*v/I
on en déduit v/I (module de résistance) = M*sigma (attention aux unités - il faut être cohérent)
Le I/v d'une section rectangulaire est égal à b*h^2 / 6 - de la on en déduit la section b * h nécessaire
Ensuite on vérifie la flèche - sous une charge uniformément répartie:
f=(5*Q*l^3) / (384*E*I)
Le module d'Young - E - du bois est d'environs 10 000 Mpa
I est l'inertie de la section - I = b*h^3 / 12
si la flèche est trop importante on augmente la section
Quand on a trouvé la bonne section pour la flèche - on recommence le calcul des contraintes - en incluant le poids propre
Pour du bois on limite généralement à 6 Mpa - on peut aller jusqu'à 9 dans du chêne
C'est presque toujours les conditions de flèche qui sont déterminantes - à moins d'avoir des charges de plancher très élevées
Pour mouliner tout cela j'ai des petits logiciels "maison" -mais je me refuse à les diffuser à qui n'a pas un minimum de culture technique....
il n' y a rien de tel que des programmes informatiques pour faire des calculs faux -idem avec les calculettes.......
Personnellement je commence toujours par déterminer mes ordres de grandeur avec une bonne vieille règle à calcul, un bloc de papier, un crayon et un peu de matière grise...
Avec le temps et la patience, la feuille de murier devient soie
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calcul de poutres
pour compléter la question de boisdebout
Il s'agit de calcul de plancher d'habitation, on se réfère toujours à des normes de surcharge et une poutraison un peu "standard"
Je suis rodé au calcul des ponts, y compris des cintres et de tas d'autres ouvrages, il est vrai que cela est infiniment plus complexe qu'un plancher d'habitation
Je regarde toujours les choses avec philosophie - à quoi bon pinailler des iota, sachant qu'à la fin on prendra la section normalisée immédiatement supérieure à la section "théorique"
Il faut aussi reconnaître que dans les bâtiments courants les efforts sont très faibles (200 Kg/m2 de plancher - sur un pont c'est au moins 5 fois plus avec des portées de plusieurs dizaines de mètres)
Pour l'incidence des cloisons on ne prend pas en compte leur emplacement, mais on limite les flèches si le plancher doit supporter des cloisons (cf le DTU)
Il s'agit de calcul de plancher d'habitation, on se réfère toujours à des normes de surcharge et une poutraison un peu "standard"
Je suis rodé au calcul des ponts, y compris des cintres et de tas d'autres ouvrages, il est vrai que cela est infiniment plus complexe qu'un plancher d'habitation
Je regarde toujours les choses avec philosophie - à quoi bon pinailler des iota, sachant qu'à la fin on prendra la section normalisée immédiatement supérieure à la section "théorique"
Il faut aussi reconnaître que dans les bâtiments courants les efforts sont très faibles (200 Kg/m2 de plancher - sur un pont c'est au moins 5 fois plus avec des portées de plusieurs dizaines de mètres)
Pour l'incidence des cloisons on ne prend pas en compte leur emplacement, mais on limite les flèches si le plancher doit supporter des cloisons (cf le DTU)
Avec le temps et la patience, la feuille de murier devient soie
Je me permet de relever ceci, car cela me semble un peu lourd. En effet, peu de baignoires contiennent 400 litres d'eau (en comptant une baignoire qui fasse 100kg, ce qui est énorme)boisdebout a écrit : 8°) en cas de salle de bains l'emplacement précis de la baignoire qui une fois remplie fait facilement dans les 500 kg (approximation en fonction des baignoires) avec une ou plusieurs personnes dedans,
D'autre part, la loi des liquides et de leur contenant est telle, que si une ou plusieurs personnes y entrent, la baignoire aura un poids total moindre, la densité d'un corps humain étant légèrement inférieure à celle de l'eau.
Donc, une approximation ....
Alors loin de moi l'idée d'alimenter une bataille d'experts, mais tant qu'a désigner la paille dans l'oeil du voisin, faut pas oublier de regarder du coté de la poutre (proverbe très à propos ...) qui est dans le notre.
Bref, on l'aura compris, ce forum est la pour fédérer les énergies, afin d'aider les bricoleurs et non pour essayer de chercher la petite bête au sujet d'un participant très actif et très compétant.
Réparer, ça doit être moins cher que remplacer ...
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excuse moi matheysinus mais je te site
Chers amis bonsoir,
Vous êtes nombreux à poser la question de la dimension des poutres pour supporter un plancher....
Si vous permettez je vais vous donner quelques règles simples
Il faut savoir que le dimensionnement n'est pas, dans les cas généraux, une question de résistance mais une question de flèche (déformation sous les charges) qui est limitée pour un plancher d'habitation à 1/300
pour un plancher d'habitation la flèche admissible n'est-elle pas de 1/400ème et les charges à prendre en compte ne sont pas 150 daN/m² avec 20% en permanent
peux-tu me confirmer ou infirmer STP
cordialement
Chers amis bonsoir,
Vous êtes nombreux à poser la question de la dimension des poutres pour supporter un plancher....
Si vous permettez je vais vous donner quelques règles simples
Il faut savoir que le dimensionnement n'est pas, dans les cas généraux, une question de résistance mais une question de flèche (déformation sous les charges) qui est limitée pour un plancher d'habitation à 1/300
pour un plancher d'habitation la flèche admissible n'est-elle pas de 1/400ème et les charges à prendre en compte ne sont pas 150 daN/m² avec 20% en permanent
peux-tu me confirmer ou infirmer STP
cordialement
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bonsoir caxinou
attention pour la baignoire, ce n'est qu'une approximation et lorsque tu as 300 litres d'eau + 50 kg de baignoire et 2 personnes dedans tu es vite à 500 kg et malgré le moindre densité du corps humain dans l'eau, une personne de 80 kg dans une baignoire de 350 kg on est toujours à 420 kg. tu peux remuer le problème dans tous les sens le résultat sera le même alors rajoute 80 kg et on est à 500 kg
cordialement
attention pour la baignoire, ce n'est qu'une approximation et lorsque tu as 300 litres d'eau + 50 kg de baignoire et 2 personnes dedans tu es vite à 500 kg et malgré le moindre densité du corps humain dans l'eau, une personne de 80 kg dans une baignoire de 350 kg on est toujours à 420 kg. tu peux remuer le problème dans tous les sens le résultat sera le même alors rajoute 80 kg et on est à 500 kg
cordialement
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enfin matheysinus
ne croit pas que je mets tes compétences en doute mais ta manière d'aborder les différents calcul dans les posts m'a un peu intrigué et si je me suis permis c'est que j'aime comprendre les choses.
maintenant excuse moi si je t'ai paru un peu "direct" mais mon intention n'était pas de mettre en doute tes compétences...
maintenant je comprend mieux ta façon de faire et je m'aperçois que l'on ne pratique pas de la même manière (certainement pas la même génération!!).
mais comme le dit xavinou (excuse pour ton pseudo la première fois) le but est d'aider les profanes et non de polémiquer.
ne croit pas que je mets tes compétences en doute mais ta manière d'aborder les différents calcul dans les posts m'a un peu intrigué et si je me suis permis c'est que j'aime comprendre les choses.
maintenant excuse moi si je t'ai paru un peu "direct" mais mon intention n'était pas de mettre en doute tes compétences...
maintenant je comprend mieux ta façon de faire et je m'aperçois que l'on ne pratique pas de la même manière (certainement pas la même génération!!).
mais comme le dit xavinou (excuse pour ton pseudo la première fois) le but est d'aider les profanes et non de polémiquer.
Bon, alors, je vais pinailler...boisdebout a écrit :bonsoir caxinou
attention pour la baignoire, ce n'est qu'une approximation et lorsque tu as 300 litres d'eau + 50 kg de baignoire et 2 personnes dedans tu es vite à 500 kg et malgré le moindre densité du corps humain dans l'eau, une personne de 80 kg dans une baignoire de 350 kg on est toujours à 420 kg. tu peux remuer le problème dans tous les sens le résultat sera le même alors rajoute 80 kg et on est à 500 kg
cordialement

La moyenne des baignoires doit avoir une contenance de 200 litres environs. C'est le maximum qu'ont peut y mettre donc.
Il faut dans ces 200 litres, compter le corps du ou des baigneurs. soit, déduire le volume d'eau correspondant. Et si on me répond qu'on ne s'immerge pas totalement, ça arrive parfois, et alors, il faut bien que l'eau ne déborde pas. Donc, dans notre baignoire, on trouve un volume occupé de 200l, soit 200kg, plus le poids de la baignoire, on est à 250kg pour une baignoire en tôle ou en résine et 300kg pour une baignoire en fonte d'acier.
Donc, pour la même chose, on obtient des approximations à 200kg d'écart. A vous de voir

Réparer, ça doit être moins cher que remplacer ...
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bataille d'experts
Pour les problèmes de baignoire je ne sais pas
Pour les flèches:
si le plancher supporte des cloisons = maxi 1/500
pour les autres planchers, sauf quelques exceptions = 1/300
pour les éléments de toiture = 1/200
Quand aux surcharges c'est nettement plus compliqué
pour les bâtiments d'habitation:
locaux courants = 175 Kg/m2
escaliers = 250 Kg/m2
balcons = 350 Kg/m2
pour les bâtiments comptant plusieurs étages il y a une formule de dégressivité (qui joue à partir de 3 étages)
Il est coutume de rajouter un terme forfaitaire pour prendre en compte les revêtements de sol (25 Kg/m2 sur un plancher bois et 75 sur une dalle est une règle courante- sauf bien-sur prescriptions précises
Pour les flèches:
si le plancher supporte des cloisons = maxi 1/500
pour les autres planchers, sauf quelques exceptions = 1/300
pour les éléments de toiture = 1/200
Quand aux surcharges c'est nettement plus compliqué
pour les bâtiments d'habitation:
locaux courants = 175 Kg/m2
escaliers = 250 Kg/m2
balcons = 350 Kg/m2
pour les bâtiments comptant plusieurs étages il y a une formule de dégressivité (qui joue à partir de 3 étages)
Il est coutume de rajouter un terme forfaitaire pour prendre en compte les revêtements de sol (25 Kg/m2 sur un plancher bois et 75 sur une dalle est une règle courante- sauf bien-sur prescriptions précises
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excuse matheysinus mais je ne suis pas d'accord avec toi:
aux eurocode 5 comme au CB71 les charges à prendre en compte sont un peut différentes de celle que tu donnes...
Porte à faux de poutre support de couverture flèche flèche admissible = 1/150
Chevron 1/200
Chevron porteur 1/300
Poutre support de couverture (panne, arbalétrier, arêtier, ...)1/300
Solive plancher 1/400
Poutre porteuse (ferme, fermette, ...) 1/500
Poutre porteuse de plancher (sommier, linçoir, ...) 1/500
pour les charges admissble je ne suis pas d'accord non plus
Toitures inaccessibles sauf entretien normal, réparations, peintures, etc 75 daN/m²
Appartements, chambres d'hotel 150 daN
Chambres et salles des hopitaux 150 daN
Cuisines et sanitaires 150 daN
Escaliers 300 daN
Balcons 400 daN
Bureau Ordinaire / Dortoir collectif 250 daN
grenier, débaras 250 daN
j'arrête la mais les eurocodes sont les normes en vigueur et les charges ainsi que les flèches admissbles n'ont pas changés depuis le CB71.
pourrais-tu me dire ou on trouve les charges et flèches que tu donnes, je suis intérressé, merci
cordialement
aux eurocode 5 comme au CB71 les charges à prendre en compte sont un peut différentes de celle que tu donnes...
Porte à faux de poutre support de couverture flèche flèche admissible = 1/150
Chevron 1/200
Chevron porteur 1/300
Poutre support de couverture (panne, arbalétrier, arêtier, ...)1/300
Solive plancher 1/400
Poutre porteuse (ferme, fermette, ...) 1/500
Poutre porteuse de plancher (sommier, linçoir, ...) 1/500
pour les charges admissble je ne suis pas d'accord non plus
Toitures inaccessibles sauf entretien normal, réparations, peintures, etc 75 daN/m²
Appartements, chambres d'hotel 150 daN
Chambres et salles des hopitaux 150 daN
Cuisines et sanitaires 150 daN
Escaliers 300 daN
Balcons 400 daN
Bureau Ordinaire / Dortoir collectif 250 daN
grenier, débaras 250 daN
j'arrête la mais les eurocodes sont les normes en vigueur et les charges ainsi que les flèches admissbles n'ont pas changés depuis le CB71.
pourrais-tu me dire ou on trouve les charges et flèches que tu donnes, je suis intérressé, merci
cordialement
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Euricode
Attention à l'application des Eurocodes
Il faut prendre en compte les coefficients de pondération sur les surcharges et sur les matériaux de même que l'on doit calculer en utilisant les combinaisons de charge
Grosso modo je peux très bien prendre des surcharges plus élevées, si aprés je prends plus de restriction sur les caractéristiques des matériaux, ou l'inverse
Il faut travailler avec les Eurocodes 1 et 2 , puis après ceux spécifiques aux matériaux
Ce qui fait qu'un calcul manuel selon les Eurocodes est très très long et très fastidieux
Pour mes calculs j'en suis toujours à la norme NF P 06-001 - même si elle n'est plus en vigueur - que je sache - tout ce qui a été calculé selon cette norme ne s'est pas cassé la gueule
Il faut prendre en compte les coefficients de pondération sur les surcharges et sur les matériaux de même que l'on doit calculer en utilisant les combinaisons de charge
Grosso modo je peux très bien prendre des surcharges plus élevées, si aprés je prends plus de restriction sur les caractéristiques des matériaux, ou l'inverse
Il faut travailler avec les Eurocodes 1 et 2 , puis après ceux spécifiques aux matériaux
Ce qui fait qu'un calcul manuel selon les Eurocodes est très très long et très fastidieux
Pour mes calculs j'en suis toujours à la norme NF P 06-001 - même si elle n'est plus en vigueur - que je sache - tout ce qui a été calculé selon cette norme ne s'est pas cassé la gueule
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Eurocodes encore
Les Eurocodes introduisent dans les calculs une "philosophie" de calcul toute différente de ce que l'on a connu jusqu'alors
Les surcharges et les caractéristiques des matériaux sont établies selon des lois probabilistes
C'est pourquoi on fait la combinaison (au travers des coefficients pondérateurs) de surcharges mini et maxi et des imperfections des matériaux - en introduisant aussi les phénomènes de fatigue sur les matériaux et sur les assemblages
Aujourdhui ils ne sont appliqués que pour les grands bâtiments, car leur application ne peut se faire qu'avec l'aide du calcul électronique.
Nombre de petits constructeurs n'ont pas les moyens désinvestir 15 000 € dans un logiciel de calcul et n'ont pas toujours le personnel qui les maîtrise
En France le réseau technique des "calculateurs" n'est pas assez développé pour absorber tout ce travail - et ce n'est pas dans les habitudes de faire systématiquement calculer les projets de bâtiment
C'est une raison pour laquelle la France a un peu de retard dans leur application
Il en est tout autrement dans d'autres pays Européens ou depuis très longtemps le recours à des centres de calcul super équipés est systématique, même pour les constructions les plus modestes
Il y a dans ces pays une philosophie de la conception des bâtiments très différente de ce que l'on connaît en France
Je m'excuse d'avoir été un peu "technique", mais je tenais à le préciser
Les surcharges et les caractéristiques des matériaux sont établies selon des lois probabilistes
C'est pourquoi on fait la combinaison (au travers des coefficients pondérateurs) de surcharges mini et maxi et des imperfections des matériaux - en introduisant aussi les phénomènes de fatigue sur les matériaux et sur les assemblages
Aujourdhui ils ne sont appliqués que pour les grands bâtiments, car leur application ne peut se faire qu'avec l'aide du calcul électronique.
Nombre de petits constructeurs n'ont pas les moyens désinvestir 15 000 € dans un logiciel de calcul et n'ont pas toujours le personnel qui les maîtrise
En France le réseau technique des "calculateurs" n'est pas assez développé pour absorber tout ce travail - et ce n'est pas dans les habitudes de faire systématiquement calculer les projets de bâtiment
C'est une raison pour laquelle la France a un peu de retard dans leur application
Il en est tout autrement dans d'autres pays Européens ou depuis très longtemps le recours à des centres de calcul super équipés est systématique, même pour les constructions les plus modestes
Il y a dans ces pays une philosophie de la conception des bâtiments très différente de ce que l'on connaît en France
Je m'excuse d'avoir été un peu "technique", mais je tenais à le préciser
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