bonjour,
Pour isoler des combles préférez-vous la laine de verre ou le polystyrène ? pourquoi ?
Quels sont les éléments qui peuvent faire pencher plutôt pour l'un que pour l'autre ?
Merci d'avance.
2m
Isolation combles
Bonjour 2m
S'il s'agit de l'isolation d'une construction existante, l'un des critères de choix est sans doute la possibilité d'accès aux combles. La laine de verre, qui se présente traditionnellement en rouleaux et comporte un pare-vapeur est certainement d'un emploi plus facile en ce qui concerne la pose mais nécessite une protection lors de cette opération. (Attention aux fuites toujours possibles de la toiture dans l'avenir car la laine de verre se gorge d'eau qui ne s'évacue que très lentement) Pour ce qui est du polystyrène, je n'en ai vu posé que très rarement et encore était-ce entre les structures de la toiture mais avec un accès aux combles de grande dimension facilitant le transport du matériel sur le lieu d'utilisation. Ne négligez pas d'autres avis, le mien n'étant basé que sur une expérience et une préférence personnelle.
S'il s'agit de l'isolation d'une construction existante, l'un des critères de choix est sans doute la possibilité d'accès aux combles. La laine de verre, qui se présente traditionnellement en rouleaux et comporte un pare-vapeur est certainement d'un emploi plus facile en ce qui concerne la pose mais nécessite une protection lors de cette opération. (Attention aux fuites toujours possibles de la toiture dans l'avenir car la laine de verre se gorge d'eau qui ne s'évacue que très lentement) Pour ce qui est du polystyrène, je n'en ai vu posé que très rarement et encore était-ce entre les structures de la toiture mais avec un accès aux combles de grande dimension facilitant le transport du matériel sur le lieu d'utilisation. Ne négligez pas d'autres avis, le mien n'étant basé que sur une expérience et une préférence personnelle.
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matheysinus
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- Localisation : Haute Marne
isolation comble
bonjour 2 m
Comme le dit Walter il y a plusieurs façon d'isoler un comble
entre les chevrons (sous réserve d'avoir une bonne ventilation de la sous toiture) sous les chevrons avec une ossature porteuse ou sans (tout dépend du fini que l'on veut)
En complément aux conseils de Walter je signalerai également la laine de roche en plaques (un peu plus cher mais moins hygroscopique que la laine de verre et avec une très bonne tenue au feu)
Pensez aussi aux isolants minces (thermo-réfléchissants) à agrafer sur les chevrons (très performants, ils occupent un faible volume, épaisseur 1 cm) et faciles à approvisionner (rouleaux très légers) mais pour être efficaces les prescriptions de pose doivent être respectées scrupuleusement.
Bon courage
Comme le dit Walter il y a plusieurs façon d'isoler un comble
entre les chevrons (sous réserve d'avoir une bonne ventilation de la sous toiture) sous les chevrons avec une ossature porteuse ou sans (tout dépend du fini que l'on veut)
En complément aux conseils de Walter je signalerai également la laine de roche en plaques (un peu plus cher mais moins hygroscopique que la laine de verre et avec une très bonne tenue au feu)
Pensez aussi aux isolants minces (thermo-réfléchissants) à agrafer sur les chevrons (très performants, ils occupent un faible volume, épaisseur 1 cm) et faciles à approvisionner (rouleaux très légers) mais pour être efficaces les prescriptions de pose doivent être respectées scrupuleusement.
Bon courage
Isolants minces
Merci de vos indications.
J'ai effectué quelques recherches concernant les isolants minces : ils ne seraient pas si efficace que cela.
La pose se fera sous les chevrons.
J'ai effectué quelques recherches concernant les isolants minces : ils ne seraient pas si efficace que cela.
La pose se fera sous les chevrons.
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matheysinus
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isolant
Un méga groupe financier qui a la main mise sur la plus part des magasins de bricolage, avec son propre réseau de distribution, et qui produit des isolants, ne va insister ses vendeurs à vanter les qualités d'un produit qu'il ne fabrique pas.
Isolants minces
Certainement !
mais j'ai consulté les avis du CSTB
http://www.cstb.fr/app/atec/atec-cstb/pdf/GS20_note.pdf
qu'en pensez-vous ?
mais j'ai consulté les avis du CSTB
http://www.cstb.fr/app/atec/atec-cstb/pdf/GS20_note.pdf
qu'en pensez-vous ?
Les isolants minces sont séduisants en théorie mais leur efficacité est relative : leurs performances sont données en tenant compte du vide d'air qu'il faut respecter lors de la pose. Or ce vide ne peut jamais être étanche en pratique. De plus leur pouvoir isolant est essentiellement basé sur la réflexion. Lorsque la couche brillante s'opacifie au fil des ans, la performance est largement diminuée.
Si je peux me permettre, je vais encore une fois rappeler les principes de la transmission de la chaleur et les moyens pour les éviter.
La chaleur se transmet :
- Par conduction, c'est à dire au travers d'un corps en contact qui conduit bien la chaleur (un métal par exemple),
- Par convection, c'est à dire en chauffant un fluide qui se dilate, qui devient donc plus léger et qui "monte", remplacé par une couche fluide moins chaude venant du dessous (l'air par exemple), en remarquant que le fluide chauffé l'est par conduction,
- Par rayonnement, c'est à dire en émettant des radiations énergétiques (champ électromagnétique infrarouge d'une fréquence bien déterminée pour les scientifiques ...).
Pour limiter les pertes de chaleur, il faut :
- Déterminer l'importance relative des 3 processus de pertes de chaleur énoncés ci-avant,
- Puis s'orienter vers un ou des moyens adapté(s) pour limiter ces pertes selon leur importance.
- En tenant compte évidemment du coût, de la place disponible, de la facilité de pose, de la pérennité de la protection, etc ...
Dans les combles d'une maison, sous le toit, les pertes de chaleur sont généralement le fait de convection et de conduction associée. Les pertes par rayonnement (venant du plancher des combles) sont souvent moindres, car le toit et le murs voisins sont des obstacles aux radiations infrarouge. Mais un "toit" chauffé en dessous rayonne en dessus en fonction de ses possibilités (souvent réduites) de conduction intrinsèque : nature, épaisseur, couleur....
Pour limiter une conduction, il faut déjà un matériau le moins possible conducteur thermique : laine de verre, laine de roche, polystyrène extrudé (pas de l'expansé qui propage la flamme en cas d'incendie, les assurances n'aiment pas), etc ... L'épaisseur et la densité du matériau sont ensuite des paramètres importants pour déterminer sa "résistance thermique".
Pour limiter une convection, il faut agir dans 2 domaines : emploi d'un matériau non conducteur thermique (pour ne pas chauffer l'air) puis faire écran pour empêcher l'air de s'évacuer avec les calories.
Pour limiter un rayonnement (que l'on ne peut empêcher si le corps est chaud), il faut arrêter sa transmission, par exemple avec un effet de réflexion ("miroir" pour infrarouges) ou plus simplement un "écran".
Voilà en résumé les principes qui doivent guider le choix d'une isolation.
Les isolants "minces" sont généralement des assemblages composites dont :
- La protection en conduction est relativement faible du fait de leur faible épaisseur, malgré l'emploi de matériaux à fort coefficient de résistance thermique ; C'est dommage, car (rappel) les principales pertes sont d'abord par conduction.
- La protection en convection est bonne (herméticité relative), à condition de couvrir le maximum de surface pour empêcher les "fuites" d'air chaud,
- La protection en rayonnement est excellente, notamment par l'emploi fréquent d'une couche réfléchissante "métallisée" (non métallique, sinon, ce serait une perte par conduction !). Mais la perte par rayonnement est souvent faible (rappel) comparée aux autres ...
La chaleur se transmet :
- Par conduction, c'est à dire au travers d'un corps en contact qui conduit bien la chaleur (un métal par exemple),
- Par convection, c'est à dire en chauffant un fluide qui se dilate, qui devient donc plus léger et qui "monte", remplacé par une couche fluide moins chaude venant du dessous (l'air par exemple), en remarquant que le fluide chauffé l'est par conduction,
- Par rayonnement, c'est à dire en émettant des radiations énergétiques (champ électromagnétique infrarouge d'une fréquence bien déterminée pour les scientifiques ...).
Pour limiter les pertes de chaleur, il faut :
- Déterminer l'importance relative des 3 processus de pertes de chaleur énoncés ci-avant,
- Puis s'orienter vers un ou des moyens adapté(s) pour limiter ces pertes selon leur importance.
- En tenant compte évidemment du coût, de la place disponible, de la facilité de pose, de la pérennité de la protection, etc ...
Dans les combles d'une maison, sous le toit, les pertes de chaleur sont généralement le fait de convection et de conduction associée. Les pertes par rayonnement (venant du plancher des combles) sont souvent moindres, car le toit et le murs voisins sont des obstacles aux radiations infrarouge. Mais un "toit" chauffé en dessous rayonne en dessus en fonction de ses possibilités (souvent réduites) de conduction intrinsèque : nature, épaisseur, couleur....
Pour limiter une conduction, il faut déjà un matériau le moins possible conducteur thermique : laine de verre, laine de roche, polystyrène extrudé (pas de l'expansé qui propage la flamme en cas d'incendie, les assurances n'aiment pas), etc ... L'épaisseur et la densité du matériau sont ensuite des paramètres importants pour déterminer sa "résistance thermique".
Pour limiter une convection, il faut agir dans 2 domaines : emploi d'un matériau non conducteur thermique (pour ne pas chauffer l'air) puis faire écran pour empêcher l'air de s'évacuer avec les calories.
Pour limiter un rayonnement (que l'on ne peut empêcher si le corps est chaud), il faut arrêter sa transmission, par exemple avec un effet de réflexion ("miroir" pour infrarouges) ou plus simplement un "écran".
Voilà en résumé les principes qui doivent guider le choix d'une isolation.
Les isolants "minces" sont généralement des assemblages composites dont :
- La protection en conduction est relativement faible du fait de leur faible épaisseur, malgré l'emploi de matériaux à fort coefficient de résistance thermique ; C'est dommage, car (rappel) les principales pertes sont d'abord par conduction.
- La protection en convection est bonne (herméticité relative), à condition de couvrir le maximum de surface pour empêcher les "fuites" d'air chaud,
- La protection en rayonnement est excellente, notamment par l'emploi fréquent d'une couche réfléchissante "métallisée" (non métallique, sinon, ce serait une perte par conduction !). Mais la perte par rayonnement est souvent faible (rappel) comparée aux autres ...
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matheysinus
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isolation
Mrci Totor pour cet exposé trés clair sur l'isolation
Tu m'as appris beaucoup de choses en le lisant mais voila, les notices souvent jointes aux isolants ne spécifient pas toujours ces caractéristiques trés pointues
Tu m'as appris beaucoup de choses en le lisant mais voila, les notices souvent jointes aux isolants ne spécifient pas toujours ces caractéristiques trés pointues
