régulateur de vitesse
régulateur de vitesse
Il y a plusieurs façons de neutraliser un régulateur de vitesse:
freinage frein à pied et serrage du frein à main en frottant de la carrosserie sur la glissiere de sécurité sur autoroute en recours extrême.
débrayage.
coupure du contact.
quel est votre avis sur les régulateurs soit disant responsable d' accidents de la route?
freinage frein à pied et serrage du frein à main en frottant de la carrosserie sur la glissiere de sécurité sur autoroute en recours extrême.
débrayage.
coupure du contact.
quel est votre avis sur les régulateurs soit disant responsable d' accidents de la route?
Les circuits en question sont électroniques, à base principalement de la technologie "MOS" des semiconducteurs.
Cette technologie présente de très nombreux avantages, mais a quelques inconvénients car le parfait n'existe pas, c'est une question de fiabilité prise au sens mathématique du terme (probabilité de bon fonctionnement dans des conditions déterminées durant un temps ou un nombre de cycles déterminé).
L'une des "pannes" caractéristiques de cette technologie (et d'autres) est le "latching", c'est à dire un fonctionnement intempestif lié à des conditions très particulières de fonctionnement et d'environnement. Attention, la probabilité reste TRES FAIBLE, je ne sais pas la chiffrer mais il est probable qu'elle s'exprime en PPM (parties par millions).
Ceci étant, le "fonctionnement intempestif" peut être éventuellement dans le cas présent un maintien de la vitesse acquise, malgré l'ordre de "déconnexion". Cela diminue encore le risque, mais ne l'annule pas. On ne peut pratiquement pas expertiser un dispositif qui a commis ce genre de disfonctionnement une seule fois, car il faudrait réaliser des millions de manoeuvres dans les conditions où il s'est déjà produit pour avoir une "chance" de le voir se renouveler.
Donc, en résumé :
- Toute électronique peut tomber en panne, malgré toutes les précautions prises,
- Le principal est de réduire au maximum ce risque à des proportions parfaitement acceptables (un risque n'est JAMAIS NUL).
- Mais il est évident que sur des années avec des millions de véhicules qui roulent dans toutes les conditions possibles, sur des milliers et des milliers de km pour chacun, il y aura FORCEMENT quelques cas de pannes par maintien de la vitesse, heureusement isolés, mais dont on va parler ...
Cela ne doit pas nous faire peur, c'est la rançon du progrès, c'est tout.
Cette technologie présente de très nombreux avantages, mais a quelques inconvénients car le parfait n'existe pas, c'est une question de fiabilité prise au sens mathématique du terme (probabilité de bon fonctionnement dans des conditions déterminées durant un temps ou un nombre de cycles déterminé).
L'une des "pannes" caractéristiques de cette technologie (et d'autres) est le "latching", c'est à dire un fonctionnement intempestif lié à des conditions très particulières de fonctionnement et d'environnement. Attention, la probabilité reste TRES FAIBLE, je ne sais pas la chiffrer mais il est probable qu'elle s'exprime en PPM (parties par millions).
Ceci étant, le "fonctionnement intempestif" peut être éventuellement dans le cas présent un maintien de la vitesse acquise, malgré l'ordre de "déconnexion". Cela diminue encore le risque, mais ne l'annule pas. On ne peut pratiquement pas expertiser un dispositif qui a commis ce genre de disfonctionnement une seule fois, car il faudrait réaliser des millions de manoeuvres dans les conditions où il s'est déjà produit pour avoir une "chance" de le voir se renouveler.
Donc, en résumé :
- Toute électronique peut tomber en panne, malgré toutes les précautions prises,
- Le principal est de réduire au maximum ce risque à des proportions parfaitement acceptables (un risque n'est JAMAIS NUL).
- Mais il est évident que sur des années avec des millions de véhicules qui roulent dans toutes les conditions possibles, sur des milliers et des milliers de km pour chacun, il y aura FORCEMENT quelques cas de pannes par maintien de la vitesse, heureusement isolés, mais dont on va parler ...
Cela ne doit pas nous faire peur, c'est la rançon du progrès, c'est tout.
réponse a Totor
bonjour Totor,
Je vous trouve trés instruit mais pas trés pratique, votre réponse sur les probabilités est trés interessante mais vous enfoncez des portes ouvertes comme beaucoup de grosses têtes bien remplies, ce qui m'aurait interessé c'est de débattre pour partager des "trucs" sur les moyens de contrer la défaillance d' un problême technique.
Je me souviens avoir appris à mes élèves en auto-école le contrage d' un calage sur un passage à niveau ou autres endroits dangereux en engageant la première et en donnant des coups de démarreur pour dégager son véhicule.
S'arreter en cas de freins defaillants en montagne en frottant le coté montagne ou la glissière de sécurité avec la carrosserie pour s'arreter.
En cas d'accident avec blocage des portieres à déclipser le pare brise en le forcant avec la plante des pieds en prenant appui sur les sieges.(malheureusement ceci n'est plus valable sur les pare-brises récents qui sont collés).
A passer les vitesses au régime moteur en cas d'embrayage H.S.
A mettre les pneus les plus usés à l'avant car en cas d'éclatement ou de crevaison on est plus mettre de son véhicule, ayant le volant en main on peut corriger les défauts de trajectoire.
L'autre jour vous me répondez au sujet du reflet génant sur les pares brises trés inclinés" ont doit rester mettre de son véhicule", je suis entierement en accord avec cette réponse mais elle est un peu courte, je pense que les constructeurs devraient corriger ces graves défauts de sécurité.
Je vous trouve trés instruit mais pas trés pratique, votre réponse sur les probabilités est trés interessante mais vous enfoncez des portes ouvertes comme beaucoup de grosses têtes bien remplies, ce qui m'aurait interessé c'est de débattre pour partager des "trucs" sur les moyens de contrer la défaillance d' un problême technique.
Je me souviens avoir appris à mes élèves en auto-école le contrage d' un calage sur un passage à niveau ou autres endroits dangereux en engageant la première et en donnant des coups de démarreur pour dégager son véhicule.
S'arreter en cas de freins defaillants en montagne en frottant le coté montagne ou la glissière de sécurité avec la carrosserie pour s'arreter.
En cas d'accident avec blocage des portieres à déclipser le pare brise en le forcant avec la plante des pieds en prenant appui sur les sieges.(malheureusement ceci n'est plus valable sur les pare-brises récents qui sont collés).
A passer les vitesses au régime moteur en cas d'embrayage H.S.
A mettre les pneus les plus usés à l'avant car en cas d'éclatement ou de crevaison on est plus mettre de son véhicule, ayant le volant en main on peut corriger les défauts de trajectoire.
L'autre jour vous me répondez au sujet du reflet génant sur les pares brises trés inclinés" ont doit rester mettre de son véhicule", je suis entierement en accord avec cette réponse mais elle est un peu courte, je pense que les constructeurs devraient corriger ces graves défauts de sécurité.
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régulateur
tout à fait d'accord Boy, moi qui est appris à conduire sur des antiques Bernard, avec la direction assistée dans les coudes, les freins olé-olé et la fameuse "tricoteuse"
Mais je constate qu'aujourd'hui on rend les gens de plus en plus "assistés", comme ailleurs
Essuies glaces automatique, allumage automatique des phares, anti patinage, clim automatique, direction assistée, régulateur de vitesse, on vous indique même si une portiére est ouverte ou si le niveau du lave glace est bas
Avec tout ça on ne sait plus "gérer" son véhicule (freinage en côte - oh l'horreur, plein pot jusqu'à 50 m du feu rouge - coup de frein - et on met les gaz pour redémarrer avec ça on parle d'économie de carburant....)
Mais je constate qu'aujourd'hui on rend les gens de plus en plus "assistés", comme ailleurs
Essuies glaces automatique, allumage automatique des phares, anti patinage, clim automatique, direction assistée, régulateur de vitesse, on vous indique même si une portiére est ouverte ou si le niveau du lave glace est bas

Avec tout ça on ne sait plus "gérer" son véhicule (freinage en côte - oh l'horreur, plein pot jusqu'à 50 m du feu rouge - coup de frein - et on met les gaz pour redémarrer avec ça on parle d'économie de carburant....)
droit de réponse
Bonjour,
D'abord, vous n'êtes pas très courtois, mes amis, sur ma "grosse tête qui enfonce des portes ouvertes". Je crois que je fais assez d'efforts pour rendre service en fonction de mes petites connaissances et de mon expérience de vieux bonhomme qui n'a jamais fait d'études scolaires poussées ... Mais passons et veuillez m'excuser si mes explications ne vous satisfont pas.
J'ai un véhicule équipé du régulateur de vitesse, je ne me sers que rarement de cette possibilité, seulement lorsque je juge que cet emploi sur une route bien dégagée à tous points de vue me le permet.
Je sais, une fois le système enclenché, que freiner ou accélérer ne fais que modifier temporairement la régulation, ce n'est absolument pas un "débrayage du système".
Je sais, toujours dans les mêmes conditions, que chaque appui sur un bouton de commande "débraye" puis "rembraye" le système à la vitesse précédente. Il faut donc faire attention où l'on met les doigts après le "débrayage vitesse".
Je sais qu'un interrupteur (toujours sur MON véhicule) alimente ou non le système de régulation de vitesse : J'ai toujours la main à proximité lorsque c'est enclenché, on ne sait jamais.
Ceci étant pour éliminer au maximum les risques de "défaillance humaine" (voir mon nota in fine).
Mais j'ai pensé aussi à une défaillance "électronique" qui pourrait bloquer la vitesse malgré l'arrêt commandé du système (je répète que ce risque se chiffre probablement en une possibilité sur plusieurs millions ... mais il est possible !).
Dans ce cas, je pense que je "débrayerais" le moteur avec la pédale (à condition que ce soit une commande mécanique et pas électronique) et je freinerais au maximum possible au pied et à la main. Tant pis pour le moteur qui s'emballerait ... Je ne toucherais à la clé de contact qu'en dernier, car couper le contact est une chose sécuritaire, mais dans l'affolement (on ne sait jamais) je pourrais aussi bloquer le "neimann", je ne suis pas parfait. Et j'aurais besoin de la direction pour virer un peu à droite pour dégager, frotter sur un talus, enfin M'ARRETER au moindre dégat !
Est-ce que je réponds mieux à vos attentes ? Merci.
Nota sur la fiabilité moyenne de l'être humain ordinaire : Elle est de l'ordre de 1 %. Cela signifie que sur 100 opérations habituelles, on en loupe une en moyenne. Ceci est aussi valable dans le relationnel, le langage en particulier.
D'abord, vous n'êtes pas très courtois, mes amis, sur ma "grosse tête qui enfonce des portes ouvertes". Je crois que je fais assez d'efforts pour rendre service en fonction de mes petites connaissances et de mon expérience de vieux bonhomme qui n'a jamais fait d'études scolaires poussées ... Mais passons et veuillez m'excuser si mes explications ne vous satisfont pas.
J'ai un véhicule équipé du régulateur de vitesse, je ne me sers que rarement de cette possibilité, seulement lorsque je juge que cet emploi sur une route bien dégagée à tous points de vue me le permet.
Je sais, une fois le système enclenché, que freiner ou accélérer ne fais que modifier temporairement la régulation, ce n'est absolument pas un "débrayage du système".
Je sais, toujours dans les mêmes conditions, que chaque appui sur un bouton de commande "débraye" puis "rembraye" le système à la vitesse précédente. Il faut donc faire attention où l'on met les doigts après le "débrayage vitesse".
Je sais qu'un interrupteur (toujours sur MON véhicule) alimente ou non le système de régulation de vitesse : J'ai toujours la main à proximité lorsque c'est enclenché, on ne sait jamais.
Ceci étant pour éliminer au maximum les risques de "défaillance humaine" (voir mon nota in fine).
Mais j'ai pensé aussi à une défaillance "électronique" qui pourrait bloquer la vitesse malgré l'arrêt commandé du système (je répète que ce risque se chiffre probablement en une possibilité sur plusieurs millions ... mais il est possible !).
Dans ce cas, je pense que je "débrayerais" le moteur avec la pédale (à condition que ce soit une commande mécanique et pas électronique) et je freinerais au maximum possible au pied et à la main. Tant pis pour le moteur qui s'emballerait ... Je ne toucherais à la clé de contact qu'en dernier, car couper le contact est une chose sécuritaire, mais dans l'affolement (on ne sait jamais) je pourrais aussi bloquer le "neimann", je ne suis pas parfait. Et j'aurais besoin de la direction pour virer un peu à droite pour dégager, frotter sur un talus, enfin M'ARRETER au moindre dégat !
Est-ce que je réponds mieux à vos attentes ? Merci.
Nota sur la fiabilité moyenne de l'être humain ordinaire : Elle est de l'ordre de 1 %. Cela signifie que sur 100 opérations habituelles, on en loupe une en moyenne. Ceci est aussi valable dans le relationnel, le langage en particulier.
rebonjour
je pensais ouvrir un débat qui m'apporte des réponses à ce probl^me intriguant
Je précise le point qui me fait douter des dommages collatéraux de ces accidents.
Un embrayage qu il soit mécanique ou automatique (mise en poisition Neutre) coupe la transmission du moteur aux roues, sans parler des freins, et du contact.
Alors sauf pannes exceptionnelles en serie on peut arreter un véhicule lancé à 130 kmh par blocage du régulateur.
Il devrait donc s'agir d'un état panique du conducteur?
Merci de vos réponses éclairées.
Je précise le point qui me fait douter des dommages collatéraux de ces accidents.
Un embrayage qu il soit mécanique ou automatique (mise en poisition Neutre) coupe la transmission du moteur aux roues, sans parler des freins, et du contact.
Alors sauf pannes exceptionnelles en serie on peut arreter un véhicule lancé à 130 kmh par blocage du régulateur.
Il devrait donc s'agir d'un état panique du conducteur?
Merci de vos réponses éclairées.
Réfléchissez un peu, par exemple :
Régulateur de vitesse en fonctionnement sur autoroute : 130 km/h.
A un moment donné, il faut diminuer cette vitesse, ralentir, peut être s'arrêter rapidement ...
Tiens, la commande manuelle d'arrêt de fonctionnnement n'a pas d'effet ?
On s'est peut être trompé, on recommence, on réfléchit un peu, on recommence la manoeuvre, toujours 130 km/h ! Ah, c'est en panne, vitesse enclenchée qui ne veut rien savoir ...
Il s'est déjà passé quelques secondes, cinq par exemple ...
La voiture a déjà parcouru 180 mètres ! Le péage est déjà là, ou bien la bretelle de sortie, ou pire encore l'embouteillage, un accident, circulation bloquée ...
Alors tranquillement, mais rapidement, sans paniquer, on débraye, on freine "à mort", on essaie de rétrograder, on coupe le contact ... sans retirer la clé bien sûr ... et on s'arrête encore dans les 200 mètres plus loin. 200 mètres trop loin, peut être ?
Alors, vous pensez, si on panique ... Parce que la quasi certitude d'aller "s'emplafonner" dans quelque chose avec les graves conséquences prévisibles n'engendre pas de stress épouvantable ? Parce que l'on a fait dans le meilleur des cas presque un demi kilomètre avant de s'arrêter !
Et certains ne s'arrêtent pas ainsi, c'est la voiture qui s'arrête brutalement toute seule en heurtant quelque chose.
Régulateur de vitesse en fonctionnement sur autoroute : 130 km/h.
A un moment donné, il faut diminuer cette vitesse, ralentir, peut être s'arrêter rapidement ...
Tiens, la commande manuelle d'arrêt de fonctionnnement n'a pas d'effet ?
On s'est peut être trompé, on recommence, on réfléchit un peu, on recommence la manoeuvre, toujours 130 km/h ! Ah, c'est en panne, vitesse enclenchée qui ne veut rien savoir ...
Il s'est déjà passé quelques secondes, cinq par exemple ...
La voiture a déjà parcouru 180 mètres ! Le péage est déjà là, ou bien la bretelle de sortie, ou pire encore l'embouteillage, un accident, circulation bloquée ...
Alors tranquillement, mais rapidement, sans paniquer, on débraye, on freine "à mort", on essaie de rétrograder, on coupe le contact ... sans retirer la clé bien sûr ... et on s'arrête encore dans les 200 mètres plus loin. 200 mètres trop loin, peut être ?
Alors, vous pensez, si on panique ... Parce que la quasi certitude d'aller "s'emplafonner" dans quelque chose avec les graves conséquences prévisibles n'engendre pas de stress épouvantable ? Parce que l'on a fait dans le meilleur des cas presque un demi kilomètre avant de s'arrêter !
Et certains ne s'arrêtent pas ainsi, c'est la voiture qui s'arrête brutalement toute seule en heurtant quelque chose.