Les parquets massifs

Chaleureux, indémodables, résistants… les parquets massifs sont toujours la garantie d’un intérieur de charme, confortable et durable. Ils peuvent être cloués ou collés selon leur épaisseur…

Ils sont plus durables que les autre parquets, car leur épaisseur permet de nombreuses rénovations (ponçages). Leur prix au mètre carré est aussi le plus élevé.
L’investissement plus important au départ est compensé par la durée de vie qui peut dépasser cinquante ans, ce qui en fait l’un des revêtements de sol les moins chers.
Choisissez toujours des parquets massifs de qualité, en veillant notamment à la présence des marques NF Parquets (parquets en bois de feuillus), NF Lambris et parquets en pin maritime ou CE. Ils sont commercialisés bruts ou avec couche de finition en usine (huile ou vernis). Les essences disponibles sont le plus souvent indigènes (chêne, châtaignier, acacia…). Les parquets massifs en essences exotiques sont plus chers. Si vous souhaitez contribuer à la gestion durable de nos forêts et aider au développement des pays du Sud en respectant leurs ressources naturelles, choisissez des parquets écocertifiés, repérés par les logos PEFC ou FSC.
Plusieurs qualités et types de lames existent pour les parquets massifs. Les lames à rives plates possèdent des bords lisses, elles sont destinées à être collées. Les lames bouvetées, c’est-à-dire dont les bords usinés comportent une rainure et une languette, sont prévues pour être emboîtées et former un ensemble porteur.
Selon leur épaisseur, elles peuvent être clouées sur lambourdes ou collées. Les lames massives sont disponibles dans la plupart des essences indigènes et dans des essences exotiques.

Le clouage du parquet est une méthode traditionnelle, qui nécessite du savoir-faire. Pour un parquet cloué durable et de qualité, des normes ont été définies, qu’il convient de respecter.
Elles prennent en compte tous les critères (aspect, pose, dimensions…). Toutes les lames de parquet massif ne peuvent pas être clouées. Elles doivent être obligatoirement bouvetées et avoir une épaisseur suffisante pour faire office de structure porteuse. Seules les lames dont l’épaisseur est comprise entre 16 mm et 23 mm peuvent être clouées sur des lambourdes, un faux plancher ou des plaques de plancher. La surface de parement (face visible après la pose) doit être rabotée, lisse et sans fibres arrachées. Le contreparement (face cachée) peut rester grossier, mais il doit assurer une assise suffisante. Les parquets massifs à clouer ne sont jamais commercialisés avec une finition en usine. En effet, après la pose, il est nécessaire de poncer le parquet afin de l’égaliser sur toute la surface de la pièce.
Les lames à coller ont une épaisseur plus faible que les lames à clouer puisqu’elles ne doivent pas jouer le rôle de sol porteur. Les épaisseurs admises sont comprises entre 6 et 15 mm. La résistance reste grande ainsi que le nombre de rénovations possibles. Les lames peuvent être bouvetées, avec ou sans finition (vernis multicouche, huile…) ou à rives plates. Dans ce cas, les lames sont collées chant contre chant.
Les parquets mosaïques sont commercialisés préencollés sur des filets à noyer dans la colle ou sur un papier provisoire collé sur le parement à retirer après la pose.
Dans la grande tradition de la parqueterie, certains artisans confectionnent encore des parquets en panneaux aux noms prestigieux (Versailles, Chantilly, etc.). L’essence couramment utilisée est le chêne. La fabrication respecte la tradition avec des assemblages à tenon et mortaise renforcés par des chevilles en chêne.
L’épaisseur des panneaux est de 22 ou 30 mm. Leur taille est généralement de 1 × 1 m. La pose s’effectue par clouage sur lambourdes ou sur un faux plancher, c’est-à-dire un plancher en bois peu noble ou en panneaux de particules.

Pour les pièces humides comme la salle de bains, la pose de parquet peut être envisagée, c’est le parquet pont de bateau. La présence d’eau exclut totalement les bois sensibles à l’humidité, même passagère, et dont la stabilité en service est moyenne à faible, comme le chêne, par exemple. La plupart des essences utilisables sont exotiques, mais certains bois indigènes sont également utilisables, comme le châtaignier et l’acacia. Le teck est la star des salles de bains. Le bambou est également employé, ainsi que l’acajou, l’afromosia, le cumaru, le doussié, l’ipé, l’iroko, le jatoba ou le souhy. Les bois rétifiés, c’est-à-dire ayant reçu un traitement spécial les rendant plus résistants, conviennent également (frêne, hêtre, pin). Pour réaliser un parquet pont de bateau, on utilise uniquement des lames en bois massif collées en plein ou éventuellement clouées sur lambourdes.
Elles peuvent être à rives plates, bouvetées ou bouvetées avec une feuillure supplémentaire destinée à accueillir le joint de calfatage. Dans le cas d’un parquet bouveté simple, on utilise des croisillons pour la pose, comme pour le carrelage, afin de réserver un espace suffisant et régulier aux joints. Le calfatage est réalisé avec un mastic polyuréthane monocomposant qui se transforme en élastomère souple sous l’action de l’humidité contenue dans l’air.
Plus rares, des parquets sont réalisés en pavés de bois de bout ou en lamelles collées sur chant.

D’après Le grand livre de la menuiserie © DFTG

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