Les déperditions thermiques dans l’habitat

En fonction des caractéristiques des matériaux, de la structure et de l’enveloppe d’un bâtiment, il se produit en permanence des déperditions thermiques. Elles sont de deux natures : par transmission ou par ventilation et perméabilité à l’air.
Dans une habitation non isolée, les déperditions thermiques sont maximales en hiver, au niveau des parois opaques et vitrées. La ventilation naturelle et non contrôlée augmente encore les pertes. Environ 30 % de la chaleur s’échappe par le toit, 25 % par les murs, 13 % par les parois vitrées, 7 % par le sol et 5 % par les ponts thermiques. En été, le soleil surchauffe l’ambiance intérieure.


Dans une maison correctement isolée, les flux de chaleur sont réduits sur l’ensemble des parois. La ventilation contrôlée optimise le renouvellement d’air avec le moins de déperditions possible. Dans ce cas, les pertes de chaleur sont de 10 % par le toit, 20 % par les murs, 20 % par le sol, 15 % par les parois vitrées et 20 % par les ponts thermiques (selon les critères de la RT 2005).


Si les ponts thermiques sont minimes dans un bâtiment non isolé, puisque la chaleur passe partout, ils constituent un nouveau problème à combattre en matière d’isolation. Ils se produisent généralement aux points singuliers de la construction et aux endroits où il y a discontinuité de l’isolation.
Par la réduction des déperditions, l’isolation améliore le confort intérieur pour les occupants, notamment en supprimant la sensation de parois froides en hiver. En effet, même si la température affichée par le thermomètre est suffisante, la proximité d’une paroi froide donne l’impression que c’est la température ambiante qui est basse, ce qui incite les occupants à augmenter la température sur le thermostat. Afin d’éviter cette sensation d’inconfort, la différence de température ne doit pas excéder 8 °C entre les parois vitrées et l’air ambiant. Pour les parois opaques, la différence ne doit pas excéder 5 °C. Pour éliminer l’effet de paroi froide, il est plus économique d’isoler les parois concernées plutôt que d’augmenter le chauffage. De même, un sol froid crée une forte sensation d’inconfort pour les habitants. Il doit toujours avoir une température supérieure à 17 °C.

D’après L’isolation © DFTG

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