soudure sur plomb
soudure sur plomb
bonjour à tous
quelqu'un pourait il me dire comment on soude le plomb?
merci d'avance
quelqu'un pourait il me dire comment on soude le plomb?
merci d'avance
Re: soudure sur plomb
Bonsoir Laurent,
autant que mes souvenirs soient
bons, le plomb se soude au chalumeau oxyacétylénique. Tout dépend de ce que vous voulez souder, tôle ou tuyau. Il ni a pas besoin de décapant et le métal d'apport est tout simplement du plomb. Il faut évidemment choisir une buse très faible et surtout, surtout avoir la main légère !
Bon courage,
Vince <img src="icons/icon35.gif" alt=":jap:" border=0 align=absmiddle>
autant que mes souvenirs soient
bons, le plomb se soude au chalumeau oxyacétylénique. Tout dépend de ce que vous voulez souder, tôle ou tuyau. Il ni a pas besoin de décapant et le métal d'apport est tout simplement du plomb. Il faut évidemment choisir une buse très faible et surtout, surtout avoir la main légère !
Bon courage,
Vince <img src="icons/icon35.gif" alt=":jap:" border=0 align=absmiddle>
Re: soudure sur plomb
P.S.
j'ai oublié de vous dire que les soudures s'effectuent non pas bord à bord mais par recouvrement, les deux parties à souder doivent se recouvrir d'1 cm, tôle ou tube. ATTENTION à la fusion rapide !
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j'ai oublié de vous dire que les soudures s'effectuent non pas bord à bord mais par recouvrement, les deux parties à souder doivent se recouvrir d'1 cm, tôle ou tube. ATTENTION à la fusion rapide !
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Re: soudure sur plomb
Précisez votre problème, s'il vous plait, est-ce du plomb "massif", ou en "plaque" mince, ou simplement des "canalisations" en plomb à raccorder ?
Dans tous les cas, après avivage pour mettre le métal à nu, on peut :
- Soit faire une véritable soudure autogène, c'est à dire raccorder avec un apport du même métal. On emploie souvent un chalumeau à "flamme molle", oxyacétylénique pauvre en oxygène ou mieux chalumeau à gaz (butane ou gaz de ville). Les anciens utilisaient la lampe "à essence" avec du suif de mouton comme décapant et aussi pour le lissage de la soudure (avec un chiffon enduit). Car il faut un sacré tour de main agile pour faire fondre les bords en recouvrement léger sans "effondrer" la pièce alors liquéfiée !
- Soit effectuer un brasage tendre, ce que je vous conseille. On utilise comme alliage d'apport de la "soudure à l'étain" pour plomberie (surtout pas celle pour l'électronique, de composition différente, qui est surtout faite pour conduire l'électricité). Cet alliage fond à une température un peu inférieure à celle du plomb dont il a à peu près les mêmes caractéristiques mécaniques. En plus, il a une marge "pâteuse" (inter-état liquidus/solidus) qui permet son étalement relativement aisé. Il nécessite un décapant particulier désoxydant légèrement acide si le fil ou la baguette n'en contient pas (en poudre ou mieux en pâte). Bien qu'une brasure tendre sur plomb soit toujours délicate, elle est plus facile à réaliser que la soudure, toujours au chalumeau à flamme "molle" par exemple à gaz de ville ou butane, sinon au gros fer à souder manié d'une main experte.
Dans tous les cas, après avivage pour mettre le métal à nu, on peut :
- Soit faire une véritable soudure autogène, c'est à dire raccorder avec un apport du même métal. On emploie souvent un chalumeau à "flamme molle", oxyacétylénique pauvre en oxygène ou mieux chalumeau à gaz (butane ou gaz de ville). Les anciens utilisaient la lampe "à essence" avec du suif de mouton comme décapant et aussi pour le lissage de la soudure (avec un chiffon enduit). Car il faut un sacré tour de main agile pour faire fondre les bords en recouvrement léger sans "effondrer" la pièce alors liquéfiée !
- Soit effectuer un brasage tendre, ce que je vous conseille. On utilise comme alliage d'apport de la "soudure à l'étain" pour plomberie (surtout pas celle pour l'électronique, de composition différente, qui est surtout faite pour conduire l'électricité). Cet alliage fond à une température un peu inférieure à celle du plomb dont il a à peu près les mêmes caractéristiques mécaniques. En plus, il a une marge "pâteuse" (inter-état liquidus/solidus) qui permet son étalement relativement aisé. Il nécessite un décapant particulier désoxydant légèrement acide si le fil ou la baguette n'en contient pas (en poudre ou mieux en pâte). Bien qu'une brasure tendre sur plomb soit toujours délicate, elle est plus facile à réaliser que la soudure, toujours au chalumeau à flamme "molle" par exemple à gaz de ville ou butane, sinon au gros fer à souder manié d'une main experte.