bonsoir à tous, et surtout les électriciens
j'envisage acheter un nouveau multimètre (assez précis)
comment marche un multimètre à pince pour mesurer les intensités ?
Merci d'avance
multimètre
Salut Matheysinus,
J'utilise depuis des années un vieux Métrix analogique qui m'a toujours donné entière satisfaction. J'ai bien essayé des modèles numériques mais je les trouve trop sensibles pour ce que j'en fait. Surtout des mesures sur des installations qui ne demandent pas une précision extrême.
Mais je laisserai Totor t'expliquer les avantages et les inconvénients des uns et des autres, il est plus calé que moi pour ce qui se passe à l'intérieur de l'appareil
Pour le multimètre à pince, c'est une pince ampèremétrique. Il suffit de fermer la pince autour du conducteur dont l'on veut mesurer l'intensité.
J'utilise depuis des années un vieux Métrix analogique qui m'a toujours donné entière satisfaction. J'ai bien essayé des modèles numériques mais je les trouve trop sensibles pour ce que j'en fait. Surtout des mesures sur des installations qui ne demandent pas une précision extrême.
Mais je laisserai Totor t'expliquer les avantages et les inconvénients des uns et des autres, il est plus calé que moi pour ce qui se passe à l'intérieur de l'appareil
Pour le multimètre à pince, c'est une pince ampèremétrique. Il suffit de fermer la pince autour du conducteur dont l'on veut mesurer l'intensité.
Effectivement, le choix d'un multimètre dépend de l'usage que l'on veut en faire ... et du coût associé de l'appareil !
Un multimètre de grande précision est assez fragile, il ne convient qu'à un poste relativement fixe (laboratoire ...) et il est fortement conseillé de vérifier de temps en temps son étalonnage (une fois par an ou tous les 2 ans par exemple).
Pour un "chantier" (rien de péjoratif), un appareil plus simple mais robuste est nécessaire, par exemple avec une précision de quelques pour cents.
L'affichage analogique nécessite un galvanomètre à aiguille relativement fragile, mais on sait en fabriquer avec des "amortisseurs" et l'appareil de "chantier" est souvent protégé par une coque souple. Un autre avantage d'un tel afficheur est son temps de réponse qui le rend presque insensible aux fluctuations rapides comme des impulsions parasites (intégration en fonction du temps ...). Mais sa précision n'est jamais "pointue", et il faut commuter le plus souvent manuellement les gammes de mesures. Un autre avantage est aussi de pouvoir effectuer des mesures sans alimentation interne (pas de pile ou de batterie) sauf pour les mesures de résistances et associées.
L'affichage et le traitement numériques ont cet avantage remarquable de robustesse (pas de pièce mobile) et de recherche de gamme de mesure automatique. Mais le fonctionnement exige toujours une pile interne en bon état ! De plus, certaines mesures sont impossibles du fait de fluctuations rapides du paramètre à mesurer, engendrées parfois par le multimètre lui-même (par exemple, mesurer la résistance "ohmique" d'une inductance de forte valeur relève de la gageure, les commutations de "pesées" internes au voltmètre pour le codage numérique provoquent des surtensions qui redémarrent indéfiniment le codage en cours ...). Un multimètre numérique semble toujours plus précis qu'un analogique ... à condition que ses références électriques internes soient précises, ce qui n'est pas du tout assuré avec certains appareils "bas de gamme" vendus en "grandes surfaces" de bricolage.
Voilà en gros le résumé des avantages et des inconvénients de ces 2 familles d'appareils. Quel que soit le choix, je conseille toujours une marque réputée, même pour un appareil d'usage courant avec une précision "réduite".
Quant à la "pince ampèremétrique", dans de nombreux cas, c'est tout simplement (dans son principe seulement, la fabrication est délicate) un transformateur dont le primaire est assimilé à une seule spire (le conducteur à mesurer). La tension au secondaire dépend linéairement de l'intensité qui passe dans le primaire. La difficulté de réalisation est surtout la coupure physique du circuit magnétique qui doit toujours se refermer absolument correctement et de la même façon "magnétique" (jeu interdit).
D'autres "pinces ampèremétriques" utilisent maintenant "l'effet Hall", mais là on rentre dans le domaine des semi-conducteurs avec un principe totalement différent. L'une des difficultés majeures est alors d'obtenir une bonne linéarité.
Un multimètre de grande précision est assez fragile, il ne convient qu'à un poste relativement fixe (laboratoire ...) et il est fortement conseillé de vérifier de temps en temps son étalonnage (une fois par an ou tous les 2 ans par exemple).
Pour un "chantier" (rien de péjoratif), un appareil plus simple mais robuste est nécessaire, par exemple avec une précision de quelques pour cents.
L'affichage analogique nécessite un galvanomètre à aiguille relativement fragile, mais on sait en fabriquer avec des "amortisseurs" et l'appareil de "chantier" est souvent protégé par une coque souple. Un autre avantage d'un tel afficheur est son temps de réponse qui le rend presque insensible aux fluctuations rapides comme des impulsions parasites (intégration en fonction du temps ...). Mais sa précision n'est jamais "pointue", et il faut commuter le plus souvent manuellement les gammes de mesures. Un autre avantage est aussi de pouvoir effectuer des mesures sans alimentation interne (pas de pile ou de batterie) sauf pour les mesures de résistances et associées.
L'affichage et le traitement numériques ont cet avantage remarquable de robustesse (pas de pièce mobile) et de recherche de gamme de mesure automatique. Mais le fonctionnement exige toujours une pile interne en bon état ! De plus, certaines mesures sont impossibles du fait de fluctuations rapides du paramètre à mesurer, engendrées parfois par le multimètre lui-même (par exemple, mesurer la résistance "ohmique" d'une inductance de forte valeur relève de la gageure, les commutations de "pesées" internes au voltmètre pour le codage numérique provoquent des surtensions qui redémarrent indéfiniment le codage en cours ...). Un multimètre numérique semble toujours plus précis qu'un analogique ... à condition que ses références électriques internes soient précises, ce qui n'est pas du tout assuré avec certains appareils "bas de gamme" vendus en "grandes surfaces" de bricolage.
Voilà en gros le résumé des avantages et des inconvénients de ces 2 familles d'appareils. Quel que soit le choix, je conseille toujours une marque réputée, même pour un appareil d'usage courant avec une précision "réduite".
Quant à la "pince ampèremétrique", dans de nombreux cas, c'est tout simplement (dans son principe seulement, la fabrication est délicate) un transformateur dont le primaire est assimilé à une seule spire (le conducteur à mesurer). La tension au secondaire dépend linéairement de l'intensité qui passe dans le primaire. La difficulté de réalisation est surtout la coupure physique du circuit magnétique qui doit toujours se refermer absolument correctement et de la même façon "magnétique" (jeu interdit).
D'autres "pinces ampèremétriques" utilisent maintenant "l'effet Hall", mais là on rentre dans le domaine des semi-conducteurs avec un principe totalement différent. L'une des difficultés majeures est alors d'obtenir une bonne linéarité.
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matheysinus
- Messages : 4297
- Inscription : 19/04/06 06:55
- Localisation : Haute Marne
multimétre
Merci Totor des ces précisions trés "éclairées"
Il est vrai que celui que j'avais (qui a rendu l'âme ) est en vente à 5,50 € dans des magasins de bricolage
Je vais donc m'orienter vers du matériel de pro (on a toujours interet pour le matériel )
Je suis fortement tenté pour un affichage à cadran qui donne peut être une précision de lecture un peu supérieure
Encore Merci
Il est vrai que celui que j'avais (qui a rendu l'âme ) est en vente à 5,50 € dans des magasins de bricolage
Je vais donc m'orienter vers du matériel de pro (on a toujours interet pour le matériel )
Je suis fortement tenté pour un affichage à cadran qui donne peut être une précision de lecture un peu supérieure
Encore Merci