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Comme beaucoup d’autres internautes, je recherche des informations sur le dimensionnement de mes futures solives dans le cadre de la rénovation du plancher de la pièce principale ( 8,7 m x 5,4 m ) d’une longère normande.
Pour l’instant, l’ensemble paraît assez sous-dimensionné : la section de chaque solive est de 8 x 16 avec une portée de 5 m 20 ( entraxe de 50 cm environ ).
Une première approche auprès d’un professionnel d’aménagement de combles me propose de passer à une section de 7,5 x 22,5 avec toujours un entraxe de 50 cm. Cependant d’après les abaques disponibles sur le blog du site boisphile.com ( bravo et merci à eux … ), il semblerait que cela ne soit pas encore suffisant : 10 x 25 serait un minimum à respecter !
L’ennui est que le prix des solives varie considérablement entre ces deux dimensionnements : 40 euros contre … 90 euros ( renseignements pris auprès d’une scierie locale ) !!!
L’argument présenté par mon interlocuteur est que la dimension 7,5 x 22,5 est standard contrairement à la dimension 10 x 25 ( sur mesure ! ).
Ma question est simple et concerne l’influence concrète ( résistance et déformation ) entre les deux dimensionnements sur le futur plancher : quelle est la valeur de la flèche admissible pour un aménagement classique de l’étage ( parquet, cloisonnement, ameublement etc… ) et quelles valeurs obtient-on avec les deux dimensionnements cités ?
Est-ce que la différence entre les deux flèches est très importante et justifie le surcoût très sensible que cela engendre ?!
J’ai essayé d’obtenir ces informations sur le Net, mais visiblement il faudrait disposer d’un logiciel de calculs assez spécifique pour connaître ces valeurs …
Compte tenu de la flèche admissible de 1,04 cm, il est clair qu'il est souhaitable de choisir le dimensionnement 10 x 25. Cependant, dans l'absolu la valeur de 1,6 cm semble quand-même assez faible ...
Quelle conséquence physique implique une flèche de cette ordre, mis à part une très légère déclivité dépendant, en outre, de la position des cloisons et du choix de l'ameublement ... Est-ce que les cloisons peuvent se fissurer à la base et faire apparaître des jours ? Est-ce que le choix du revètement du sol est limité, en cas d'incompatibilité avec certains matériaux ?
Pour ne pas faillir à la réputation normande, sans éléments supplémentaires, je reste indécis quant à mon choix final ...
c'est la raison pour la quelle la flèche est limitée si le solivage supporte des cloisons
Selon le type de cloison il peut y avoir fissuration
De même si l'on pose un revêtement relativement rigide comme du carrelage, on utilise une colle qui conserve une certaine souplesse (pour aussi reprendre les variations dimensionnelles) et on évite les trop grands carreaux
Il y a aussi un aspect de confort, on évite que le plancher "danse" sous les pas, ce qui donne une impression de faiblesse
Une flèche de 1 cm sur 5 m de long ce n'est pas perceptible à l'oeil, cela donne un rayon de 312.50 m et une pente aux extrémités de 0.8 %
Avec le temps et la patience, la feuille de murier devient soie
D'abord, merci pour toutes les informations qu'on peut trouver dans ce forum.
Je fais faire construire une maison en bois massif. En fait, il y aura une partie en bois massif de 105, un espace de 100 avec un isolant et un clin de 2cm.
Tout cela reposera sur une dalle composée de hourdis de poutrelles et de béton au-dessus d'une cave.
Mon problème est que la maison a deux murs décalés de 60cm vers l'intérieur. (Je joins les plans qui sont plus explicites) et que je veux faire la cave en rectangle et que donc deux murs vont reposer sur la dalle et non sur le mur de la cave.
Sur le premier plan, la cave est représentée en rouge et les poutres suposées en vert.
J'ai calculé que le mur le plus haut (3,95m) doit avoir un poids d'environ 11T sans compter la toiture.
Les poutrelles font environ 20x20cm et sont espacées de 60cm. La portée du mur est de 6m.
Cela me semble un peu léger.
Est-il possible de le faire en sécurité avec un linteau de plus grande section ?
Merci pour les réponses.
Je reviens vers vous pour mon projet de rehabilitation d'un plancher, exposé il y a quelques semaines. Après réflexion, je me demandais s'il ne faudrait mieux pas mettre en place deux poutres centrales et ainsi modifier l'axe des solives. Pour éclairer mon idée, voici un shéma explicatif :
Les différentes sections indiquées restent hypothétiques :
* 30 x 30 pour les poutres centrales et 15 x 30 pour les deux poutres latérales ( portée de 5,15 m )
* La réalisation de deux chevêtres nécessite l'augmentation des sections des solives concernées : 15 x 15
* Les solivettes qui supporteront le plancher sont espacées de 40 - 45 cm et ont une section de 5 x 15 ( portée entre 2,45 m et 3 m )
Est-ce que ce concept vous parraît réaliste ? Si c'est le cas, est-ce que les sections proposées sont bien dimensionnées ?
Tout d'abord un grand merci pour ce site très instructif.
Je suis sur le point de créer une mezzanine (but = grenier de stockage) au-dessus de mon garage et du cellier. Dimensions: 3m * 8,8m.
D'après mes calculs, des solives de 60*160mm de 3m de long suffisent, avec un plancher en agglo de 22mm.
Ma question principale: comment fixer ces solives? Des deux côtés, j'ai un mur porteur en brique creuse: 20cm d'un côté et, à ma surprise, 17cm de l'autre (je m'attendais à avoir du 20 cm mais bon...). Ces briques creuses ont une paroi externe de 8mm.
=> Faut-il encastrer les solives (de 11 cm dans ce cas?) ou bien utiliser des sabots (et dans ce cas un scellement chimique est-il nécessaire?)? Ou encore fixer un bastaing le long des murs et fixer les solives sur ces bastaings avec des sabots? En corollaire, si j'encastrais, il faudrait a priori faire un trou 2 fois plus profond d'un côté... et dans ce cas perforer complètement un mur porteur? Là, je suis perdu...
Une autre question: puis-je poser les plaques d'agglo dans le sens des solives, ou bien vaut-il mieux le faire perpendiculairement (sachant que je vais le clouter)? En quoi cela joue-t-il?
Un grand merci d'avance pour vos conseils, et d'excellentes vacances pour tous!
bonjour moka
le schéma que vous proposez me paraît convenable
attention toute fois pour le chevêtre de la cheminée à bien respecter les distances minimum entre le conduit et les pièces de bois
les sections me paraissent également convenables
bon courage
Avec le temps et la patience, la feuille de murier devient soie
bonjour rorochls
une petite mise au point: je pense que vos poutres auront aux extrémités des encorbellements (= partie en porte à faux) et non pas des "fléches"
les sections de bois prévues sont plutôt surabondantes...il n'y a pas de risque qui peut le plus peut le moins
pour les poteaux en béton une section de 30X30 est convenable, mais armez les avec au moins 4 fers de 10 aux coins, repris dans des cadre en fers de 6 tous les 20 cm environs
la fixation des solives dans le mur avec des "sabots" est tout à adaptée si ces dits murs sont en béton
Avec le temps et la patience, la feuille de murier devient soie
bonjour domici.ladoré
personnellement j'encastrerai les poutres dans les murs en brique
8 cm d'appui suffisent en faisant un petit sommier en béton - veillez que l'about des poutres n'aient pas de défauts (fissures, noeuds....) au besoin "renforcez" les en clouant de chaque coté une tôle d'1 mm d"épais
ce qui fait qu'un trou de 16 de profond dans le mur de 20 suffit (en théorie) - on a encore 4 cm de marge
on pose toujours les plaques perpendiculairement aux poutres, à moins que la jonction entre les plaques ne se fasse à l'axe d'une poutre
ceci car l'assemblage des plaques entre elles (languette + rainure) n' a pas une résistance mécanique suffisante pour supporter les efforts de flexion
Avec le temps et la patience, la feuille de murier devient soie
En fait, après de nombreuses lectures sur le sujet depuis ma demande, je pensais m'orienter vers une muralière, elle-même fixée sur les murs par des corbeaux métalliques. Ceci car, que ce soit avec un encastrement ou avec des sabords, il me semble qu'il est plus difficile d'obtenir un alignement correct des trous dans le mur.
Qu'en pensez-vous? En corollaire, avec un corbeau, je suppose qu'il faut tout de même "solidifer" sa fixation avec du ciment dans le mur (et donc utiliser un corbeau galvanisé pour le protéger de l'acidité du ciment)?
Par rapport au sens du plancher, dans la mesure où mes solives ont un entraxe de 60cm et que mes planches d'agglo sont en 120 de large, je me disais que les mettre dans le sens des solives n'avait de ce fait par d'importance, les raccords correspondant pile aux solives. Est-ce exact?
Dans les 2 cas (longitudinal ou perpendiculaire), faut-il prévoir un espace entre deux plances pour la dilatation (humidité éventuelle...) et combien?
la solution d'une "muralière" est tout à fait convenable, à la condition qu'elle soit bien scellée dans les murs
Il ne faut surtout pas mettre de "joint" entre les plaques, mais laisser à la périphérie un espace d'environs 1 cm pour 5 m de long
Si l'espacement de vos solives font que le joints tombent au milieu de celles ci, pas de problèmes, mais il faut être sur de cette hypothèse, attention au positionnement des solives
Personnellement je ne vois pas l'interêt car on pose les plaques "à joint perdu" - c'est à dire sans chutes
Avec le temps et la patience, la feuille de murier devient soie