Comment enlever un bidet avec ce type de tuyaux?
Modérateur : Modos
Bonjour,
Vos tuyaux sont directement "soudés" (en réalité brasés), sans raccord démontable.
Pour démonter, il faut donc les couper proprement (évitez la scie, préférez la molette de sectionnement) et rebraser ensuite.
Ou alors placer un embout quelconque de raccordement qui se visse "en force" (genre raccord américain) ou qui se brase (collet battu), lequel est à mon avis la meilleure solution.
Mais si vous supprimez définitivement le bidet, un simple pincement du tuyau à l'endroit de la coupure (en partie basse) suivi d'un brasage cuivre-phosphore au chalumeau pour obturer peut suffire.
Vos tuyaux sont directement "soudés" (en réalité brasés), sans raccord démontable.
Pour démonter, il faut donc les couper proprement (évitez la scie, préférez la molette de sectionnement) et rebraser ensuite.
Ou alors placer un embout quelconque de raccordement qui se visse "en force" (genre raccord américain) ou qui se brase (collet battu), lequel est à mon avis la meilleure solution.
Mais si vous supprimez définitivement le bidet, un simple pincement du tuyau à l'endroit de la coupure (en partie basse) suivi d'un brasage cuivre-phosphore au chalumeau pour obturer peut suffire.
ne pas monter bien haut, peut être ... mais tout seul !
Bonsoir,
Tuyaux directement brasés ? C'est plus simple et pas de risque de fuite, ... enfin beaucoup moins ! Et cela revient effectivement un peu moins cher.
Quant à couper les tuyaux (après avoir coupé l'eau et vidangé en partie ...
), les aviver en extrémité, les pincer et braser ces extrémités pour les obturer, c'est presque un "jeu d'enfant" pour un bon bricoleur disposant d'un chalumeau (effectuer une brasure forte, pas "à l'étain").
Tuyaux directement brasés ? C'est plus simple et pas de risque de fuite, ... enfin beaucoup moins ! Et cela revient effectivement un peu moins cher.
Quant à couper les tuyaux (après avoir coupé l'eau et vidangé en partie ...

ne pas monter bien haut, peut être ... mais tout seul !
Bonjour Totor ! (et les autres)
Je profite de ce sujet pour poser une petite question
Cela fait plusieurs fois que je vous vois vanter les mérites de la brasure forte cuivre phosphore comparé à la brasure tendre. Pour ma part j'ai toujours pratiqué la deuxième avec succès, mais vu ce que vous en dites, j'ai bien envie de passer à la brasure forte...
D'où ma question : est-il envisageable de faire fondre les baguette cuivre-phosphore avec une lampe à souder butane classique (vous savez, les pistolets très répendus avec cartouches de type C206 ; température de flamme de 1750 ° ) ou bien il faut impérativement un chalumeau bi gaz ?
Merci !
Thomas.
Je profite de ce sujet pour poser une petite question

Cela fait plusieurs fois que je vous vois vanter les mérites de la brasure forte cuivre phosphore comparé à la brasure tendre. Pour ma part j'ai toujours pratiqué la deuxième avec succès, mais vu ce que vous en dites, j'ai bien envie de passer à la brasure forte...
D'où ma question : est-il envisageable de faire fondre les baguette cuivre-phosphore avec une lampe à souder butane classique (vous savez, les pistolets très répendus avec cartouches de type C206 ; température de flamme de 1750 ° ) ou bien il faut impérativement un chalumeau bi gaz ?
Merci !
Thomas.
On ne naît pas en sachant faire, donc tout s'apprend.
Bonjour,
Désolé, je dois aborder quelques sujets métallurgiques un peu longs et assez "techniques".
Une brasure "tendre" est effectuée à relativement basse température (à partir de 300° environ) avec un alliage d'étain qui fond évidemment à cette température (proche de son point "eutectique"), ce qui est un avantage.
Mais il y a plusieurs inconvénients en plomberie :
- Réalisation beaucoup plus délicate et difficile que ce que l'on croit souvent, car les surfaces à braser doivent être absolument avivées, sauf si l'on utilise un décapant bien acide, mais alors "bonjour la corrosion ultérieure",
- Tout déplacement mécanique, voire une vibration, est à éviter durant le brasage, car si l'alliage est proche de sa composition "eutectique" (et il l'est assez souvent), il n'a pratiquement pas de phase intermédiaire entre le "liquidus" et le "solidus", ce qui fait que toute déformation en cours de retour à la phase solide se traduit par une faille, source de fuite !
- La température doit être ni trop basse (fusion imparfaite, sans diffusion d'accrochage) ni trop élevée (l'alliage s'oxyde avant la diffusion ...).
- La tenue mécanique est relativement faible, c'est celle de l'alliage d'étain ...,
- Si l'on réalise une brasure tendre sur un tuyau de cuivre (cas le plus courant), la présence d'eau provoque comme je l'ai délà dit un phénomène d'électrolyse (comme une pile électrique) qui ronge peu à peu la brasure.
Un brasage "fort" comme au "cuivre-phosphore" a beaucoup moins d'inconvénients, mais demande évidemment une température plus élevée. On peut nèanmoins braser avec un simple chalumeau "butane" sans apport d'oxygène, à condition de braser des pièces assez petites, par exemple des tuyaux de cuivre jusqu'à 12 voire 14 mm, avec la plus grosse buse possible. J'emploie quelquefois pour ce faire un chalumeau butane (bouteille de camping 70 h) muni d'une buse en "corolle" qui entoure le joint à braser.
Mais le chalumeau avec apport d'oxygène est évidemment préférable, il chauffe plus vite et ponctuellement.
Notez aussi qu'il y a des brasures fortes faciles à réaliser (à température plus basse que le cuivre-phosphore), avec un alliage qui devient tellement fluide qu'il s'infiltre facilement partout, même à l'opposé de la "chauffe" : Il s'agit de l'alliage "à l'argent" (10 à 20 % d'argent) qui coûte évidemment assez cher bien qu'assez courant. Cette possibilité est quand même une solution valable pour un bricoleur qui ne réalise une brasure que vraiment de "temps en temps".
En plus, cet alliage convient aussi sur la "ferraille".
Dans tous les cas, il faut un décapant spécial vendu en poudre (très peu cher) que l'on délaie dans un peu d'eau pour badigeonner toutes les surfaces à braser avec cette "pâte".
Désolé, je dois aborder quelques sujets métallurgiques un peu longs et assez "techniques".
Une brasure "tendre" est effectuée à relativement basse température (à partir de 300° environ) avec un alliage d'étain qui fond évidemment à cette température (proche de son point "eutectique"), ce qui est un avantage.
Mais il y a plusieurs inconvénients en plomberie :
- Réalisation beaucoup plus délicate et difficile que ce que l'on croit souvent, car les surfaces à braser doivent être absolument avivées, sauf si l'on utilise un décapant bien acide, mais alors "bonjour la corrosion ultérieure",
- Tout déplacement mécanique, voire une vibration, est à éviter durant le brasage, car si l'alliage est proche de sa composition "eutectique" (et il l'est assez souvent), il n'a pratiquement pas de phase intermédiaire entre le "liquidus" et le "solidus", ce qui fait que toute déformation en cours de retour à la phase solide se traduit par une faille, source de fuite !
- La température doit être ni trop basse (fusion imparfaite, sans diffusion d'accrochage) ni trop élevée (l'alliage s'oxyde avant la diffusion ...).
- La tenue mécanique est relativement faible, c'est celle de l'alliage d'étain ...,
- Si l'on réalise une brasure tendre sur un tuyau de cuivre (cas le plus courant), la présence d'eau provoque comme je l'ai délà dit un phénomène d'électrolyse (comme une pile électrique) qui ronge peu à peu la brasure.
Un brasage "fort" comme au "cuivre-phosphore" a beaucoup moins d'inconvénients, mais demande évidemment une température plus élevée. On peut nèanmoins braser avec un simple chalumeau "butane" sans apport d'oxygène, à condition de braser des pièces assez petites, par exemple des tuyaux de cuivre jusqu'à 12 voire 14 mm, avec la plus grosse buse possible. J'emploie quelquefois pour ce faire un chalumeau butane (bouteille de camping 70 h) muni d'une buse en "corolle" qui entoure le joint à braser.
Mais le chalumeau avec apport d'oxygène est évidemment préférable, il chauffe plus vite et ponctuellement.
Notez aussi qu'il y a des brasures fortes faciles à réaliser (à température plus basse que le cuivre-phosphore), avec un alliage qui devient tellement fluide qu'il s'infiltre facilement partout, même à l'opposé de la "chauffe" : Il s'agit de l'alliage "à l'argent" (10 à 20 % d'argent) qui coûte évidemment assez cher bien qu'assez courant. Cette possibilité est quand même une solution valable pour un bricoleur qui ne réalise une brasure que vraiment de "temps en temps".
En plus, cet alliage convient aussi sur la "ferraille".
Dans tous les cas, il faut un décapant spécial vendu en poudre (très peu cher) que l'on délaie dans un peu d'eau pour badigeonner toutes les surfaces à braser avec cette "pâte".
ne pas monter bien haut, peut être ... mais tout seul !