matheysinus a écrit :
sinon certains "sculpteurs" de structures en acier, les laissent rouiller à l'extérieur, et aprés brossage léger ils passent une couche de "rustol" (sans publicité) qui donne une sorte de couche de vernis pratiquement incolore et stabilise l'oxydation
Si si Matheysinus, sculpteurs se dit aussi dans le cas de l'acier
Et je confirme qu'on laisse rouiller à l'extérieur, pour accélérer le processus (même si en tant "qu'artistes", on est pas pressés) on utilise un produit complétement biodégradable :
l'acide urique
Le rustol vient stabiliser le tout (même si personnellement je n'aime pas son aspect brillant).
Par contre, dans le cas de Walter, le rustol n'est peut-être que moyennement indiqué... c'est un produit reconnu pour être particulièrement chimique, quel genre de gaz peut se dégager quand il est exposé à la chaleur ? est-ce bien sain de s'exposer à ces gaz tout au long de l'hiver, à la maison ?
Constatation:
- l'oxydation se forme pendant les passages de la tôle d'un état humide à un état sec
- laissez un bout de fer à béton dans la flotte et un autre dehors,au bout de quelques mois celui qui est dans la flotte sera à peu près intact
- c'est l'
oxygène qui
oxyde l'acier
Suggestion :
- Walter, attaquez la couche grasse de votre tôle (les tôles "noires" sont huilées après laminage pour ne pas subir d'oxydation et rester vendables) un bon nettoyage à base de pétrole domestique est l'idéal (moins cher que le kerdane ou le dégraissant métaux)
- commencez le traitement avec l'acide de votre choix (l'urique est parfait, gratuit, inépuisable, et écolo
![Wink :wink:](./images/smilies/icon_wink.gif)
)
- quand vous avez la rouille qui vous plait, mettez la tôle à sa place, derrière un poêle, je doute qu'elle subisse des phases humides... donc rien à craindre pour le développement de la rouille.
Si vraiment vous voulez la stabiliser, optez pour un truc naturel type cire d'abeille liquide, parce qu'un vernis ou un rustol, je le vois pas très bon pour les poumons....
"Je contesterai toute formule et tout outillage qui m'enlèverait la moindre parcelle de liberté."
Le Corbusier