Bonjour,
J'ai installé 3 tubes néons qui s'allument par un interrupteur unipolaire. La terre est elle ausi reliée à cet interupteur.
Tout se passe bien à l'allumage et celà fonctionne. Par contre, il arrive PARFOIS (pas toujours !!) que le fait d'éteindre ces néons fassent sauter le différentiel général de la maison....
Dans quelle direction chercher ? L'interrupteur ?Y-a-t il une particularité à ce type de branchement de tubes néons que je ne connait pas ??
Merci
Patrick
problèmes de tubes néon
Re: problèmes oui, de tubes néon : pas sûr ? ..
D'abord, il me semble que vous utilisez des tubes fluorescents (à vapeur de mercure, éclairage blanc) et non des tubes néon (au gaz néon, éclairage forcément rouge).
De toute façon, le problème est le même dans les 2 cas : il y a en série avec les tubes un "ballast", grosse self (inductance) qui provoque la plupart du temps à la coupure une importante surtension impulsionnelle, c'est normal.
Si vous avez quelque part sur votre installation un défaut de "tenue diélectrique", c'est à dire 2 conducteurs (exemple : phase et terre) qui sont très proches (moins de 1 mm ?) et non isolés à cet endroit, un petit arc passager se produit alors. Cet arc anormal engendre un bref courant de fuite (par l'arc normal conducteur aux bornes de l'interrupteur qui s'ouvre...) qui fait disjoncter le différentiel !
Le fait que vous ayez la terre "à côté de l'interrupteur" est peut être la cause de ce phénomène. Mais ce peut être aussi ailleurs, dans les tubes, sur les fils... Il y a forcément un défaut diélectrique quelque part, à ne pas confondre avec un défaut d'isolement (l'isolement se mesure avec un ohmmètre, ou plutôt un mégohmmètre, la tenue diélectrique se vérifie avec une "boîte de claquage").
De toute façon, le problème est le même dans les 2 cas : il y a en série avec les tubes un "ballast", grosse self (inductance) qui provoque la plupart du temps à la coupure une importante surtension impulsionnelle, c'est normal.
Si vous avez quelque part sur votre installation un défaut de "tenue diélectrique", c'est à dire 2 conducteurs (exemple : phase et terre) qui sont très proches (moins de 1 mm ?) et non isolés à cet endroit, un petit arc passager se produit alors. Cet arc anormal engendre un bref courant de fuite (par l'arc normal conducteur aux bornes de l'interrupteur qui s'ouvre...) qui fait disjoncter le différentiel !
Le fait que vous ayez la terre "à côté de l'interrupteur" est peut être la cause de ce phénomène. Mais ce peut être aussi ailleurs, dans les tubes, sur les fils... Il y a forcément un défaut diélectrique quelque part, à ne pas confondre avec un défaut d'isolement (l'isolement se mesure avec un ohmmètre, ou plutôt un mégohmmètre, la tenue diélectrique se vérifie avec une "boîte de claquage").
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Patrick
Re: problèmes oui, de tubes néon : pas sûr ? ..
Merci de votre réponse, je vais vérifier l'interrupteur et les raccordements.
Qu'est ce qu'une "boite de claquage" et comment fonctionne-t-elle ?
Merci
Patrick
Qu'est ce qu'une "boite de claquage" et comment fonctionne-t-elle ?
Merci
Patrick
Re: Boîte de claquage
Une "boîte de claquage" (on dit officiellement un "contrôleur de tenue diélectrique") est une alimentation haute tension en courant continu, dont la tension augmente progressivement jusqu'à une valeur que l'on a programmée, par exemple 500 Volts, ou 1 000 Volts, voire 1 500 Volts (toujours plus que la tension max de "crête" appliquée au réseau à contrôler, voir nota à la fin de ce message).
Un autre réglage permet parfois de limiter l'intensité à une valeur "non destructrice", par exemple 1 mA (valeur courante). Mais le plus souvent, cette valeur de sécurité de 1 mA est fixe.
On branche donc cet appareil sur le circuit à vérifier (ex : entre phase et terre), bien entendu hors tension secteur, et on démarre l'épreuve. La tension augmente en quelques secondes à sa valeur programmée.
Si rien ne se passe, c'est que le circuit a une tenue diélectrique au moins égale à la tension appliquée, c'est bon ! On débranche ... et on court-circuite le réseau pour décharger la capacité entre câbles (électricité statique) avant de remettre sous tension normale.
Sinon, il y a "claquage", c'est à dire un effluvage ou un arc quelque part qui provoque un court-circuit passager à une tension donnée. L'appareil disjoncte alors immédiatement, en affichant pour mémoire la tension de disjonction. Reste à savoir où le claquege s'est effectué ! (la boîte ne le dit pas...).
Nota sur la tension max du secteur :
La tension nominale est de 230 Volts en France (phase/neutre).
Elle peut atteindre 5% de plus (tolérance), soit 241,5 Volts.
Cette valeur "efficace" correspond, puisque c'est de l'alternatif sinusoïdal, à une valeur de "crête" (ou amplitude) de 241,5 x racine de 2 = 341,5 Volts.
On doit donc, par sécurité, vérifier que les circuits peuvent "résister" à une tension d'épreuve diélectrique d'au moins 500 Volts (coefficient de sécurité de presque 50 %).
Un autre réglage permet parfois de limiter l'intensité à une valeur "non destructrice", par exemple 1 mA (valeur courante). Mais le plus souvent, cette valeur de sécurité de 1 mA est fixe.
On branche donc cet appareil sur le circuit à vérifier (ex : entre phase et terre), bien entendu hors tension secteur, et on démarre l'épreuve. La tension augmente en quelques secondes à sa valeur programmée.
Si rien ne se passe, c'est que le circuit a une tenue diélectrique au moins égale à la tension appliquée, c'est bon ! On débranche ... et on court-circuite le réseau pour décharger la capacité entre câbles (électricité statique) avant de remettre sous tension normale.
Sinon, il y a "claquage", c'est à dire un effluvage ou un arc quelque part qui provoque un court-circuit passager à une tension donnée. L'appareil disjoncte alors immédiatement, en affichant pour mémoire la tension de disjonction. Reste à savoir où le claquege s'est effectué ! (la boîte ne le dit pas...).
Nota sur la tension max du secteur :
La tension nominale est de 230 Volts en France (phase/neutre).
Elle peut atteindre 5% de plus (tolérance), soit 241,5 Volts.
Cette valeur "efficace" correspond, puisque c'est de l'alternatif sinusoïdal, à une valeur de "crête" (ou amplitude) de 241,5 x racine de 2 = 341,5 Volts.
On doit donc, par sécurité, vérifier que les circuits peuvent "résister" à une tension d'épreuve diélectrique d'au moins 500 Volts (coefficient de sécurité de presque 50 %).