interrupteur différentiel et ampérage
interrupteur différentiel et ampérage
Rebonjour,
question bête: un interrupteur différentiel 25A 300mA protège les personnes, ok mais quelle est la différence avec un interrupteur différentiel 40A 300mA ?
Merci
question bête: un interrupteur différentiel 25A 300mA protège les personnes, ok mais quelle est la différence avec un interrupteur différentiel 40A 300mA ?
Merci
Re: interrupteur différentiel et ampérage
un interrupteur n'a un pouvoir de coupure QUE de son intensité nominale, il ne fonctionne donc pas comme un contacteur ou DJ ( 1,5 voir 2 fois l'I nominal ). c'est donc le courant de fuite ( 300 mA ) qui commande l'ouverture des contacts de l'interrupteur.
la différence d'ampérage ( je répond enfin à ta question ) est la qualité des matériaux utilisés à la fabrication de l'interrupteur pour un pouvoir de coupure plus ou moins fort.
salutation
la différence d'ampérage ( je répond enfin à ta question ) est la qualité des matériaux utilisés à la fabrication de l'interrupteur pour un pouvoir de coupure plus ou moins fort.
salutation
Re: interrupteur différentiel et ampérage
Bonjour et merci marcus01,
En fait dans mon cas j'ai un interrrupteur différentiel 25A 30mA dont la sortie est reliée à deux contacteurs de puissance, le premier 20A et le deuxième 25A et je pensais qu'il y avait peut-être eu erreur d'ampérage sur le différentiel, qu'il fallait en mettre un d'au moins 40A (environ 20+25 des deux contacteurs) pour protéger mais d'après ta réponse l'ampérage de l'inter différentiel ne joue pas pour cela, seulement pour le courant de fuite (30mA). Alors, pourquoi faire des inter différentiels de différents ampérages ?
En tout cas merci.
En fait dans mon cas j'ai un interrrupteur différentiel 25A 30mA dont la sortie est reliée à deux contacteurs de puissance, le premier 20A et le deuxième 25A et je pensais qu'il y avait peut-être eu erreur d'ampérage sur le différentiel, qu'il fallait en mettre un d'au moins 40A (environ 20+25 des deux contacteurs) pour protéger mais d'après ta réponse l'ampérage de l'inter différentiel ne joue pas pour cela, seulement pour le courant de fuite (30mA). Alors, pourquoi faire des inter différentiels de différents ampérages ?
En tout cas merci.
Re: interrupteur différentiel et intensité
Ne mélangeons pas tout.
Un disjoncteur différentiel possède 3 manières de couper totalement le circuit (phase et neutre) :
- D'abord, une commande manuelle,
- Ensuite, en cas de surintensité (ampérage n'est pas français) à la fois sur la phase et sur le neutre, c'est à dire une consommation excessive voire un court-circuit par rapport à ce qui est prévu, c'est le "mode commun", ici de 30 ou 40 Ampères,
- Pour finir, en cas de différence d'intensité entre la phase et le neutre (au delà d'un seuil fixé), c'est le "mode différentiel", ici de 0,3 Ampères. Ceci afin de disjoncter en cas de retour anormal du courant par la terre, preuve d'une fuite quelque part (avec danger d'électrocution, peut-être...).
Un disjoncteur différentiel possède 3 manières de couper totalement le circuit (phase et neutre) :
- D'abord, une commande manuelle,
- Ensuite, en cas de surintensité (ampérage n'est pas français) à la fois sur la phase et sur le neutre, c'est à dire une consommation excessive voire un court-circuit par rapport à ce qui est prévu, c'est le "mode commun", ici de 30 ou 40 Ampères,
- Pour finir, en cas de différence d'intensité entre la phase et le neutre (au delà d'un seuil fixé), c'est le "mode différentiel", ici de 0,3 Ampères. Ceci afin de disjoncter en cas de retour anormal du courant par la terre, preuve d'une fuite quelque part (avec danger d'électrocution, peut-être...).
Re: interrupteur différentiel et intensité
salut totor
exact: ampérage n'est pas français mais est utilisé par les vendeurs et mon prof d'électricité ( certes, il y a 24 ans maintenant ) me parlait en ces termes.
le tout, c'est qu'on se comprenent
salutation
exact: ampérage n'est pas français mais est utilisé par les vendeurs et mon prof d'électricité ( certes, il y a 24 ans maintenant ) me parlait en ces termes.
le tout, c'est qu'on se comprenent
salutation
Re: pour Marcus et Toif évidemment
Je suis bien d'accord avec vous sur la signification des termes... mais je suis un peu puriste à mes heures.
D'autre part, je me suis planté dans ma réponse, j'ai parlé de disjoncteurs différentiels alors que la question concernait des interrupteurs (oah, je vieillis... <img src="icons/icon9.gif" alt=":(" border=0 align=absmiddle> )
Alors, je recommence :
Un interrupteur différentiel a 2 modes de fonctionnement :
- Soit en manuel,
- Soit en automatique, lorsque la différence d'intensité dépasse un seuil programmé d'origine (indiqué en milliampères) entre la phase et le neutre, preuve "d'une fuite quelque part"... C'est 300 mA dans le cas présent.
Un autre paramètre de ces interrupteurs, comme pour tous les organes de sectionnement, est le "pouvoir de fonctionnement en intensité" donné en Ampères.
J'explique : Lorsque 2 contacts se touchent pour laisser passer l'électricité, il y a FORCEMENT une résistance de contact. Il y a aussi une résistance des conducteurs internes qui vont à ces contacts. Et il y a aussi, paramètre essentiel, le problème de l'arc qui s'établit entre ces contacts lorsqu'ils s'écartent pour couper le courant (pouvoir de coupure !). Tout cela produit de la CHALEUR (loi de Joule en particulier R x I² x temps...) et il ne faut pas que cette chaleur dégrade le fonctionnement de l'appareil. Donc, il y a des limites à ne pas franchir, surtout en intensité, puisque la chaleur (les calories) dépend du "carré de l'intensité", ça peut vite se dégrader... Mais l'arc est aussi fonction de le tension du réseau, c'est pourquoi le pouvoir de coupure est toujours donné en Ampères "sous" une tension donnée (en circuit ouvert). Par exemple 40 A - (250 V).
Vous comprenez ? encore merci.
D'autre part, je me suis planté dans ma réponse, j'ai parlé de disjoncteurs différentiels alors que la question concernait des interrupteurs (oah, je vieillis... <img src="icons/icon9.gif" alt=":(" border=0 align=absmiddle> )
Alors, je recommence :
Un interrupteur différentiel a 2 modes de fonctionnement :
- Soit en manuel,
- Soit en automatique, lorsque la différence d'intensité dépasse un seuil programmé d'origine (indiqué en milliampères) entre la phase et le neutre, preuve "d'une fuite quelque part"... C'est 300 mA dans le cas présent.
Un autre paramètre de ces interrupteurs, comme pour tous les organes de sectionnement, est le "pouvoir de fonctionnement en intensité" donné en Ampères.
J'explique : Lorsque 2 contacts se touchent pour laisser passer l'électricité, il y a FORCEMENT une résistance de contact. Il y a aussi une résistance des conducteurs internes qui vont à ces contacts. Et il y a aussi, paramètre essentiel, le problème de l'arc qui s'établit entre ces contacts lorsqu'ils s'écartent pour couper le courant (pouvoir de coupure !). Tout cela produit de la CHALEUR (loi de Joule en particulier R x I² x temps...) et il ne faut pas que cette chaleur dégrade le fonctionnement de l'appareil. Donc, il y a des limites à ne pas franchir, surtout en intensité, puisque la chaleur (les calories) dépend du "carré de l'intensité", ça peut vite se dégrader... Mais l'arc est aussi fonction de le tension du réseau, c'est pourquoi le pouvoir de coupure est toujours donné en Ampères "sous" une tension donnée (en circuit ouvert). Par exemple 40 A - (250 V).
Vous comprenez ? encore merci.
Re: interrupteur différentiel et ampérage
Pour repondre a la 1ere question:
- un dispositif differentiel 300mA ne protege personne. Pour ca il faut 30mA maxi (protection dernier recours avant la mort) ou 10mA (protection normale).
- La fonction d'un interrupteur differentiel est de declencher sur defaut "differentiel", et c'est tout. Le calibre d'intensite nominale, 25A ou 40A etc correspond au courant admissible en permanence dans l'interrupteur et susceptible d'etre coupe. Le choix de ce calibre doit simplement etre coherent par rapport au reste de l'installtion, de la meme maniere que la section des cables. OK?
- Donc ne pas confondre avec le calibre d'un disjoncteur (diff ou non): un disjoncteur coupe au dela de son calibre mais en plus il est capable de couper un courant de court-circuit (jusqu'a quelques milliers d'amperes), c'est bien le but.
- cela dit, certains interrupteurs diff sont des disj diff sur lesquels le constructeur a simplement omis la partie declenchement sur surintensite.
- un dispositif differentiel 300mA ne protege personne. Pour ca il faut 30mA maxi (protection dernier recours avant la mort) ou 10mA (protection normale).
- La fonction d'un interrupteur differentiel est de declencher sur defaut "differentiel", et c'est tout. Le calibre d'intensite nominale, 25A ou 40A etc correspond au courant admissible en permanence dans l'interrupteur et susceptible d'etre coupe. Le choix de ce calibre doit simplement etre coherent par rapport au reste de l'installtion, de la meme maniere que la section des cables. OK?
- Donc ne pas confondre avec le calibre d'un disjoncteur (diff ou non): un disjoncteur coupe au dela de son calibre mais en plus il est capable de couper un courant de court-circuit (jusqu'a quelques milliers d'amperes), c'est bien le but.
- cela dit, certains interrupteurs diff sont des disj diff sur lesquels le constructeur a simplement omis la partie declenchement sur surintensite.
Re: Le risque d'électrocution
Il ne faut pas exagérer avec le seuil d'intensité d'électrocution.
De toute façon, l'intensité seule ne veut rien dire, il faut associer le temps d'électrisation et les organes traversés par le courant, notamment les organes vitaux.
On considère que le danger a une FORTE PROBABILITE d'être mortel si une intensité de 50 milliampères est maintenue au moins 1 seconde au travers d'un organe vital comme le coeur, les poumons,...
C'est pour cela qu'en France (je dis bien en France) le législateur-normalisateur a prescrit une sécurité de disjonction différentielle de 30 mA maximum, afin de ne pas s'approcher des 50 mA fatidiques.
A noter que, compte tenu de la résistance électrique "moyenne" du corps humain (affectée d'une énorme dispersion due aux points d'application, aux individus, à l'humidité de surface, à l'état physique,...), on considère en général qu'une tension appliquée à l'extérieur du corps humain (sur la peau) commence à présenter un danger à partir de 50 Volts et que, à partir de 100 Volts, le risque a une "grande probabilité" d'être mortel.
Mais des gens ont été électrocutés avec le 80 Volts du téléphone (sonnerie) et d'autres ont supporté du 700 Volts pendant quelques dizièmes de seconde (c'était moi , atroce quand même !) !
A noter aussi que la "chaise électrique" doit être alimentée dans les 3 000 Volts (je crois), que la tension serait maintenue pendant 20 minutes pour être certain du "résultat" (horrible) et que pourtant, un condamné était encore vivant il y a quelques années après ce supplice (je crois qu'il a été gracié) !
Enfin, le danger est plus grand en alternatif BF (50 ou 60 Hertz) qu'en courant continu, car l'alternatif déclenche presque immédiatement une tétanisation des muscles, par exemple la fermeture de la main qui tient le conducteur sous tension (on dit que "l'on reste collé").
Merci de m'avoir lu.
De toute façon, l'intensité seule ne veut rien dire, il faut associer le temps d'électrisation et les organes traversés par le courant, notamment les organes vitaux.
On considère que le danger a une FORTE PROBABILITE d'être mortel si une intensité de 50 milliampères est maintenue au moins 1 seconde au travers d'un organe vital comme le coeur, les poumons,...
C'est pour cela qu'en France (je dis bien en France) le législateur-normalisateur a prescrit une sécurité de disjonction différentielle de 30 mA maximum, afin de ne pas s'approcher des 50 mA fatidiques.
A noter que, compte tenu de la résistance électrique "moyenne" du corps humain (affectée d'une énorme dispersion due aux points d'application, aux individus, à l'humidité de surface, à l'état physique,...), on considère en général qu'une tension appliquée à l'extérieur du corps humain (sur la peau) commence à présenter un danger à partir de 50 Volts et que, à partir de 100 Volts, le risque a une "grande probabilité" d'être mortel.
Mais des gens ont été électrocutés avec le 80 Volts du téléphone (sonnerie) et d'autres ont supporté du 700 Volts pendant quelques dizièmes de seconde (c'était moi , atroce quand même !) !
A noter aussi que la "chaise électrique" doit être alimentée dans les 3 000 Volts (je crois), que la tension serait maintenue pendant 20 minutes pour être certain du "résultat" (horrible) et que pourtant, un condamné était encore vivant il y a quelques années après ce supplice (je crois qu'il a été gracié) !
Enfin, le danger est plus grand en alternatif BF (50 ou 60 Hertz) qu'en courant continu, car l'alternatif déclenche presque immédiatement une tétanisation des muscles, par exemple la fermeture de la main qui tient le conducteur sous tension (on dit que "l'on reste collé").
Merci de m'avoir lu.
Re: Le risque d'électrocution
bonjour,
je viens mettre mon grain de sel dan la conversation. Attention à l'interprétation des mots et du risque à l'instant "t " de la fuite. Un différentiel 300mA protegera de l'accident électrique avant que l'utilisateur se prenne une "chataigne".
ex: un probleme de diélectrique survient sur un moteur en fonctionnement , un conducteur bléssé vient à toucher la carcasse métalique. Le courant de fuite est sup à 300mA, le dispositf différentiel agira avant qu'un utilisateur soit électrocuté. Nous pouvons dire que l'utilisateur est protégé.
Autre cas mais avec un 30mA: un doigt de la main gauche en contact avec le neutre et la main droite en contact avec une phase via un outil, l'intervenant est sur un tabouret isolé. Le courant traversant le corps peut etre supérieur à 30mA. Le dispositif différentiel n'agira pas puiqu'aucun courat n'est dérivé entre la phase et le neutre. Dans ce cas le dispositif de protection differentiel 30mA est inutile dans la protection des personnes.
Cordialement.
je viens mettre mon grain de sel dan la conversation. Attention à l'interprétation des mots et du risque à l'instant "t " de la fuite. Un différentiel 300mA protegera de l'accident électrique avant que l'utilisateur se prenne une "chataigne".
ex: un probleme de diélectrique survient sur un moteur en fonctionnement , un conducteur bléssé vient à toucher la carcasse métalique. Le courant de fuite est sup à 300mA, le dispositf différentiel agira avant qu'un utilisateur soit électrocuté. Nous pouvons dire que l'utilisateur est protégé.
Autre cas mais avec un 30mA: un doigt de la main gauche en contact avec le neutre et la main droite en contact avec une phase via un outil, l'intervenant est sur un tabouret isolé. Le courant traversant le corps peut etre supérieur à 30mA. Le dispositif différentiel n'agira pas puiqu'aucun courat n'est dérivé entre la phase et le neutre. Dans ce cas le dispositif de protection differentiel 30mA est inutile dans la protection des personnes.
Cordialement.
Re: Le risque d'électrocution
Un grand merci à tous pour votre participation à répondre à ce qui au départ n'était qu'une simple question. Merci encore à tous pour votre aide et vos exemples.