bonjour,
je dois alimenter un store, 2 prises, 4 spots sur une terrasse; je sais que je dois utiliser 3 fusibles et en plus un disjoncteur différentiel ou un interrupteur différentiel; l'écart de prix est important; lequel choisir ?
Merci,
Sylvain.
disjoncteur / interrupteur différentiel
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Etienne
Re: disjoncteur / interrupteur différentiel
un inter diff suffit, vous avez la protection thermique d'assurée par les fusibles
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sylvain
disjoncteur / interrupteur différentiel
meri;
d'accord, mais ceci protege t-il qd même de court circuit en cas d'humidité ?
d'accord, mais ceci protege t-il qd même de court circuit en cas d'humidité ?
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Etienne
Re: disjoncteur / interrupteur différentiel
Les fusibles vont vous protéger en cas de court-circuit et le différentiel de l'inter protegera en cas de defaut à la terre soit dû à l'humidité, soit suite à un defaut sur un de vos appareils (vous n'avez pas precisé, mais le diff doit etre 30 mA...)
Personnellement, je ne m'embete plus à mettre des fusibles, j'utilise des disjoncteurs, vous n'etes plus a courir apres le bon calibre des fusible et pour l'economie des travaux du fait de les faire vous meme vous pouvez vous offrir des disjoncteurs, la difference de prix n'est pas enorme...
Personnellement, je ne m'embete plus à mettre des fusibles, j'utilise des disjoncteurs, vous n'etes plus a courir apres le bon calibre des fusible et pour l'economie des travaux du fait de les faire vous meme vous pouvez vous offrir des disjoncteurs, la difference de prix n'est pas enorme...
Re: disjoncteur / interrupteur différentiel
Bien d'accord avec Etienne, d'autant qu'avec la nouvelle édition de la norme NFC 15 100, les fusibles seraient interdits dans toute installation nouvelle !
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etienne
Re: disjoncteur / interrupteur différentiel
AH bon ??????, ou avez vous entendu parler de cette info Totor ? je n'ai pas entendu parler de cette interdiction de fusibles... (non pas que je soit contre ! juste pas au courant !)
Re: disjoncteur / interrupteur différentiel
Bonjour à tous
Non, la norme n'interdit pas les coupe-circuit en général. Par contre, ils est vrai qu'ils sont interdits pour certains circuits:
- protection des prises alimentées en 1,5 mm2;
- protection du circuit de la VMC ou VMR;
- protection des circuits d'asservissement, fils pilotes, gestionnaires d'énergie…
- protection des PRE (plancher rayonnant électrique) et PRP (plafond rayonnant plâtre).
Voilà pour ce qui est de la norme. Par contre, pour l'obtention de labels Promotelec, il est vrai que les coupe-circuit sont proscrits.
Comme le dit Etienne, même si les disjoncteurs sont un peu plus chers, c'est tellemnt plus pratique dans le temps et plus sécurisant.
Non, la norme n'interdit pas les coupe-circuit en général. Par contre, ils est vrai qu'ils sont interdits pour certains circuits:
- protection des prises alimentées en 1,5 mm2;
- protection du circuit de la VMC ou VMR;
- protection des circuits d'asservissement, fils pilotes, gestionnaires d'énergie…
- protection des PRE (plancher rayonnant électrique) et PRP (plafond rayonnant plâtre).
Voilà pour ce qui est de la norme. Par contre, pour l'obtention de labels Promotelec, il est vrai que les coupe-circuit sont proscrits.
Comme le dit Etienne, même si les disjoncteurs sont un peu plus chers, c'est tellemnt plus pratique dans le temps et plus sécurisant.
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sylvain
disjoncteur / interrupteur différentiel
merci pour tout ça.
Je comprends pour les fusibles.
En revanche, ce qu'un électricien m'a dit, c'est que je dois respecter le principe suivant :
- chacun des types d'alim (prise, éclairage, store.) vers un disjoncteur modulaire (10 A, 20 A,...)
- ces 3 disjoncteurs modulaires vers un disjoncteur différentiel ou un interrupteur différentiel (selon les "écoles")
- ce disj diff ou interr diff vers l'arrivée générale.
Est ce que c'est clair et que ça convient ?
Merci.
Je comprends pour les fusibles.
En revanche, ce qu'un électricien m'a dit, c'est que je dois respecter le principe suivant :
- chacun des types d'alim (prise, éclairage, store.) vers un disjoncteur modulaire (10 A, 20 A,...)
- ces 3 disjoncteurs modulaires vers un disjoncteur différentiel ou un interrupteur différentiel (selon les "écoles")
- ce disj diff ou interr diff vers l'arrivée générale.
Est ce que c'est clair et que ça convient ?
Merci.
Re: disjoncteur / interrupteur différentiel
Merci JL de cette précision.
Il est vrai que j'ai été un peu "laconique".
Amicalement <img src="icons/icon40.gif" alt=":hello:" border=0 align=absmiddle>
Il est vrai que j'ai été un peu "laconique".
Amicalement <img src="icons/icon40.gif" alt=":hello:" border=0 align=absmiddle>
Re: disjoncteur / interrupteur différentiel
Pour répondre à la dernière question de Sylvain, il est exact que la meilleure méthode me semble celle-ci :
- Protéger chaque "ligne" par un disjoncteur modulaire de calibre adapté (protection contre les sur-intensités et évidemment les court-circuits),
- Protéger l'ensemble par un interrupteur différentiel 30 mA de pouvoir de coupure adapté (protection contre les défauts d'isolement et autres claquages diélectriques toujours possibles avec la "terre", surtout en extérieur).
Evidemment, on peut remplacer l'inter diff. par un disjoncteur diff., c'est une sécurité supplémentaire par redondance, mais c'est plus cher ...
- Protéger chaque "ligne" par un disjoncteur modulaire de calibre adapté (protection contre les sur-intensités et évidemment les court-circuits),
- Protéger l'ensemble par un interrupteur différentiel 30 mA de pouvoir de coupure adapté (protection contre les défauts d'isolement et autres claquages diélectriques toujours possibles avec la "terre", surtout en extérieur).
Evidemment, on peut remplacer l'inter diff. par un disjoncteur diff., c'est une sécurité supplémentaire par redondance, mais c'est plus cher ...
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Etienne
Re: disjoncteur / interrupteur différentiel
N'etait-ce pas deja la question initiale a laquelle la reponse avait deja été donnée ? !!! <img src="icons/icon7.gif" alt=":)" border=0 align=absmiddle>
Totor : c'est le calibre qui doit etre adapté et non le pouvoir de coupure (negligeable en domestique et qui n'existe pas sur un inter) me semble-t-il ?
Totor : c'est le calibre qui doit etre adapté et non le pouvoir de coupure (negligeable en domestique et qui n'existe pas sur un inter) me semble-t-il ?
Re: disjoncteur / interrupteur différentiel
Je réponds à Etienne.
J'ai employé le mot "calibre" pour un disjoncteur, c'est l'intensité pour laquelle il disjoncte.
J'ai employé les termes "pouvoir de coupure" pour un interrupteur. J'aurais employé ces mêmes termes pour tout autre organe de commutation : relais, contacteur, ...
En effet, sur ces organes, le paramètre "pouvoir de coupure" (c'est à dire l'intensité maximale que l'on peut commuter ou couper sans problème sur un circuit résistif ou réactif bien spécifié) est pratiquement TOUJOURS inférieur au paramètre "intensité maximale de passage".
Par exemple, un interrupteur "fermé" peut supporter 30 Ampères (pouvoir de passage) alors qu'il ne peut en commuter que 20 (pouvoir de coupure).
Pourquoi ?
- Lorsque les contacts (en métal parfaitement conducteur) se touchent sous une pression donnée et stable, la seule dégradation provient de l'effet Joule (donc thermique) dûe à la résistance DE contact à laquelle s'ajoute la résistance DES contacts, laquelle est négligeable.
Par exemple, en prenant une résistance de contact de 2 milliohms (résistance déjà élevéee pour un pouvoir de coupure de 20 A), en faisant passer 30 A, la chute de tension sera de l'ordre de 0,06 Volt et la puissance de 1,8 Watt. Avec des contacts bien dimensionnés et des supports en conséquence, l'élévation de température globale sera supportable (dans les 40° par expérience....).
- Par contre, à la commutation, on crée forcément une série de micro-arcs électriques à la fermeture (glissement de contacts qui ont une rugosité, surtout à l'usage ...) et encore plus forcément un ou plusieurs arcs électriques à l'ouverture des contacts, notamment si la charge est réactive (inductive). Et elle l'est toujours un peu ...
Le coeur de ces arcs est un microplasma qui peut atteindre localement 3000° ! Il arrache de la matière en fusion à chaque commutation. Et pourtant l'organe de commutation doit "tenir" au moins des milliers de manoeuvres dans ces conditions (parfois il est garanti 100 000 manoeuvres !). L'arc est d'autant plus important que l'intensité est importante, c'est la loi de l'inertie appliquée à l'électricité (les électrons n'aiment pas les mouvements brusques ...).
De plus, durant la commutation, la résistance de liaison évolue rapidement : d'infinie à presque rien à la fermeture, et l'inverse à l'ouverture. Cette résistance fugace mais bien réelle produit la chaleur (toujours l'effet Joule) qui tend à dégrader un peu les contacts ...
Ceci explique donc que le "pouvoir de coupure" (simplement traduit par une intensité sur les interrupteurs) est pratiquement toujours inférieur au "pouvoir de passage en régime établi".
Excusez-moi d'avoir été un peu long. Merci, en toute amitié.
J'ai employé le mot "calibre" pour un disjoncteur, c'est l'intensité pour laquelle il disjoncte.
J'ai employé les termes "pouvoir de coupure" pour un interrupteur. J'aurais employé ces mêmes termes pour tout autre organe de commutation : relais, contacteur, ...
En effet, sur ces organes, le paramètre "pouvoir de coupure" (c'est à dire l'intensité maximale que l'on peut commuter ou couper sans problème sur un circuit résistif ou réactif bien spécifié) est pratiquement TOUJOURS inférieur au paramètre "intensité maximale de passage".
Par exemple, un interrupteur "fermé" peut supporter 30 Ampères (pouvoir de passage) alors qu'il ne peut en commuter que 20 (pouvoir de coupure).
Pourquoi ?
- Lorsque les contacts (en métal parfaitement conducteur) se touchent sous une pression donnée et stable, la seule dégradation provient de l'effet Joule (donc thermique) dûe à la résistance DE contact à laquelle s'ajoute la résistance DES contacts, laquelle est négligeable.
Par exemple, en prenant une résistance de contact de 2 milliohms (résistance déjà élevéee pour un pouvoir de coupure de 20 A), en faisant passer 30 A, la chute de tension sera de l'ordre de 0,06 Volt et la puissance de 1,8 Watt. Avec des contacts bien dimensionnés et des supports en conséquence, l'élévation de température globale sera supportable (dans les 40° par expérience....).
- Par contre, à la commutation, on crée forcément une série de micro-arcs électriques à la fermeture (glissement de contacts qui ont une rugosité, surtout à l'usage ...) et encore plus forcément un ou plusieurs arcs électriques à l'ouverture des contacts, notamment si la charge est réactive (inductive). Et elle l'est toujours un peu ...
Le coeur de ces arcs est un microplasma qui peut atteindre localement 3000° ! Il arrache de la matière en fusion à chaque commutation. Et pourtant l'organe de commutation doit "tenir" au moins des milliers de manoeuvres dans ces conditions (parfois il est garanti 100 000 manoeuvres !). L'arc est d'autant plus important que l'intensité est importante, c'est la loi de l'inertie appliquée à l'électricité (les électrons n'aiment pas les mouvements brusques ...).
De plus, durant la commutation, la résistance de liaison évolue rapidement : d'infinie à presque rien à la fermeture, et l'inverse à l'ouverture. Cette résistance fugace mais bien réelle produit la chaleur (toujours l'effet Joule) qui tend à dégrader un peu les contacts ...
Ceci explique donc que le "pouvoir de coupure" (simplement traduit par une intensité sur les interrupteurs) est pratiquement toujours inférieur au "pouvoir de passage en régime établi".
Excusez-moi d'avoir été un peu long. Merci, en toute amitié.
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Etienne
Re: disjoncteur / interrupteur différentiel
Merci Totor pour cette reponse riche !
on est a peu pres d'accord, en fait ce que je pensait derrière le terme "pouvoir de coupure" etait la capacite d'un contact à s'ouvrir sur un courant de court cicuit (donc en kA). Donc sur un disjoncteur qui est par definition prevu pour cela et non sur un inter qui n'est pas prevu pour assurer un role de protection...
cordialement
Etienne
on est a peu pres d'accord, en fait ce que je pensait derrière le terme "pouvoir de coupure" etait la capacite d'un contact à s'ouvrir sur un courant de court cicuit (donc en kA). Donc sur un disjoncteur qui est par definition prevu pour cela et non sur un inter qui n'est pas prevu pour assurer un role de protection...
cordialement
Etienne
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sylvain
disjoncteur / interrupteur différentiel
je vois que j'ai à faire à des connaisseurs et passionnés peut-être.
J'ai bien compris la partie proche du tableau d'alimentation.
Je vous joins un schéma; est-il correct ?
Merci.
Sylvain.
J'ai bien compris la partie proche du tableau d'alimentation.
Je vous joins un schéma; est-il correct ?
Merci.
Sylvain.
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Etienne
Re: disjoncteur / interrupteur différentiel
c'est ce qu'on appele un schema succint a main levée <img src="icons/icon10.gif" alt=":D" border=0 align=absmiddle>
le melange schema unifillaire / developpé est original !! <img src="icons/icon7.gif" alt=":)" border=0 align=absmiddle>
il aurai ete interressant d'avoir le raccordement au tableau (s'il y a des risques c'est là qu'il se poseront)
quel a ete votre choix au final concernant le diff et les protections divisionnaires ?
si j'ai bien reussi a suivre tous les fils, ca me semble pas mal coté principe de fonctionnement. le radar ne sert qu'a commander un seul point lumineux ? (sinon, je pense qu'il y a un souci .. !)
pourquoi le neutre repasse-t-il par le radar ? (son contact est bipolaire ?? )
tenez nous au courant !!
le melange schema unifillaire / developpé est original !! <img src="icons/icon7.gif" alt=":)" border=0 align=absmiddle>
il aurai ete interressant d'avoir le raccordement au tableau (s'il y a des risques c'est là qu'il se poseront)
quel a ete votre choix au final concernant le diff et les protections divisionnaires ?
si j'ai bien reussi a suivre tous les fils, ca me semble pas mal coté principe de fonctionnement. le radar ne sert qu'a commander un seul point lumineux ? (sinon, je pense qu'il y a un souci .. !)
pourquoi le neutre repasse-t-il par le radar ? (son contact est bipolaire ?? )
tenez nous au courant !!