Les ferrures de manœuvre pour le mobilier

Elles sont indispensables pour manipuler les ouvrants des meubles, ce sont les poignées. On peut les choisir discrètes ou décoratives selon le style choisi. Il en existe une infinité de styles.


Les modèles contemporains sont pourvus d’un filetage à leurs deux extrémités. On les fixe avec un petit boulon poêlier traversant la façade de la porte ou du tiroir. Ils peuvent revêtir diverses formes plus ou moins épurées.
Avec le même type de fixation, on trouve des poignées de style régional comme les poignées Dinan, simples ou sur platine décorative. La poignée est mobile entre deux axes.
Dans les modèles plus traditionnels, on trouve les poignées tombantes. Elles sont fixées sur le même principe que les poignées modernes, grâce à deux attaches filetées traversant la façade, et fixées côté intérieur par un écrou. La poignée est libre en rotation entre les deux attaches et se rabat naturellement contre le meuble (d’où son nom de tombante). Elles peuvent être simples ou ouvragées (poignée pomme de pin), en fer ou en bronze (poignées de style).
Les poignées coquille se vissent directement sur la façade de l’ouvrant, comme la poignée marine. On choisit les vis du même matériau que la poignée.
Les poignées cuvette se fixent également sur la façade de l’ouvrant, mais elles nécessitent une entaille pour être à fleur. Le modèle marine possède un anneau rentrant entièrement dans sa platine.
L’autre grande famille des ferrures de manœuvre est celle des boutons. Outre leur différence de forme par rapport aux poignées, leur système de fixation est analogue, mais nécessite un seul percement. Il en existe une immense variété, du classique au moderne, dans toutes sortes de matériaux.

Plus traditionnels sont les anneaux tombants que l’on rencontre sur les meubles anciens régionaux ou de style. Comme les boutons, ils nécessitent un seul point de fixation assuré par un boulon ou une agrafe. Ils peuvent être simples ou installés sur une platine.
Les pendants appartiennent à la même famille, dont ils reprennent les caractéristiques de fixation. Ils diffèrent par leur forme, qui n’est pas un anneau, sauf dans certains styles.

Le dernier système ancien que l’on peut citer est le bouton à clavette. Il s’agit d’une poignée munie d’une tige filetée qui accueille une languette de fermeture montée entre deux écrous. Il permet de manœuvrer l’ouvrant et sa fermeture par rotation.

D’après Le grand livre de la menuiserie © DFTG

Laisser un commentaire

Social media & sharing icons powered by UltimatelySocial