Dans une installation de plomberie, la pression s’exprime en bars et se mesure au moyen d’un manomètre. Ce sont les compagnies des eaux qui fixent la pression du réseau, soit environ 3 bars. Au-delà de 3,5 bars et afin d’éviter tout dommage, il est nécessaire de prévoir un réducteur de pression soit en tête de l’installation, soit au niveau des appareils de production d’eau chaude (ballons).
Une pression trop faible peut poser un problème pour certaines utilisations. Par exemple des systèmes de douche avec hydromassage nécessitent une pression minimale pour pouvoir fonctionner efficacement. Il faut alors envisager un surpresseur pour atteindre le seuil de 3 bars, mais ce cas est relativement rare.
Le débit (à ne pas confondre avec la pression) s’exprime en litres par seconde. Il représente une quantité d’eau pour un intervalle de temps donné. Le débit des canalisations dépend de leur diamètre. C’est le diamètre du tuyau initial d’arrivée qui détermine les possibilités maximales de l’installation, d’où l’importance de respecter la réduction des diamètres (voir figure) . Généralement, le compteur est alimenté par une canalisation de diamètre suffisant pour une utilisation domestique.
En revanche, en sortie de compteur, il est nécessaire d’employer le diamètre le plus gros possible, car celui-ci devra être diminué à chaque nouveau poste de puisage afin de compenser les pertes de charge. Des débits minimaux sont prévus par la norme en fonction de chaque type d’appareil sanitaire. Ils permettent de définir les diamètres minimaux des canalisations à mettre en œuvre.
D’après La plomberie © DFTG