Les types d’escaliers en bois

Il existe de nombreuses architectures d’escaliers en bois adaptées à la plupart des cas. Le modèle le plus simple est l’escalier droit. Il est constitué d’une seule volée et de marches identiques…

Le seul inconvénient de l’escalier droit est qu’il nécessite une grande longueur de reculement. Plus la hauteur entre les niveaux est importante, plus il augmente. Pour pallier ce problème, en cas de place insuffisante, portez votre choix sur un modèle à quart tournant. Il comporte deux volées avec un changement de direction en angle droit, en bas, en haut ou au milieu. Il peut également comporter deux quarts tournants offrant diverses possibilités selon leur orientation. Pour des hauteurs importantes, l’escalier peut comporter des volées séparées par des paliers intermédiaires.

Il y a une autre solution, idéale lorsqu’on manque de place : l’escalier hélicoïdal (à vis ou en colimaçon) qui s’articule autour d’un axe central. Il nécessite une trémie de petite dimension et ne présente pas le problème de l’échappée.
Si vous souhaitez un escalier qui n’assombrit pas la pièce et d’aspect moderne, choisissez un modèle sans contremarches. Il sera moins massif qu’un escalier avec contremarches, laissera passer la lumière et paraîtra plus aérien.

Les escaliers peuvent être commercia­lisés déjà montés ou proposés en kit à monter soi-même. Dans le second cas, il faut monter les marches et les contremarches dans un limon en les assurant avec de la colle à bois. Frappez-les avec un maillet et une cale martyr afin qu’elles pénètrent bien au fond des entailles. Encollez l’autre extrémité des marches et contremarches, puis positionnez le second limon. Enclenchez-le dans toutes les marches, puis frappez avec un maillet et une cale martyr comme précédemment. Vérifiez que l’escalier est d’équerre. Laissez la colle sécher avant de le déplacer. Pour les modèles à quart tournant, les deux parties de l’escalier sont solidarisées généralement par un système de boulons.
Il existe deux types d’escaliers en bois : à la française et à l’anglaise. Pour ceux à la française, marches et contremarches sont encastrées dans des rainures dans les limons. Ceux-ci supportent la rampe. Lorsque l’escalier est placé contre un mur, le limon est de plus petite largeur et fixé contre le mur. Pour ce faire, on utilise des équerres métalliques ou des pattes (en L) à sceller appelées corbeaux.

Un escalier à l’anglaise comporte des limons appelés crémaillères, sur lesquels reposent les marches. Il peut y avoir également des contremarches. Si l’escalier est en appui sur un mur, il repose sur une fausse crémaillère fixée au mur avec des corbeaux. Il peut également reposer sur un faux-limon et une crémaillère.
Les escaliers contemporains disposent parfois d’un limon central unique de grande largeur.
Un modèle très simple d’escalier droit est dit échelle de meunier. Il est composé de marches (sans contremarches) encastrées dans deux limons et s’installe avec une pente plus raide qu’un escalier traditionnel (45° au lieu de 30 à 35°). La montée est plus abrupte et moins confortable.

Les escaliers doivent être fixés en partie haute (marche palière) sur un tasseau fixé dans la hauteur de la trémie et parfois également en partie basse. Contre un mur, ils sont également supportés par des corbeaux.

D’après Le grand livre de la menuiserie © DFTG

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